Il sera bientôt temps de relire les classiques et d’en tirer les moyens de notre « libération » ?
Pour mémoire :
" (...) Le contre-Net doit s’étendre. A l’heure actuelle, il est plus une abstraction qu’une réalité. L’échange d’information des fanzines et des BBSs fait partie du travail de base nécessaire de la TAZ, mais une faible part de cette information a trait aux biens concrets ou aux services utiles à la vie autonome. Nous ne vivons pas dans le Cyberespace ; en rêver serait tomber dans la CyberGnose, dans la fausse transcendance du corps. La TAZ est un espace physique : nous y sommes ou nous n’y sommes pas. Tous les sens doivent être impliqués. D’une certaine manière, le Web est un sens nouveau, mais il doit s’ajouter aux autres - on ne doit pas, comme dans une piètre parodie de transe mystique, éliminer les autres. La totale réalisation du complexe-TAZ serait impossible sans le Web. Mais le Web n’est pas une fin en soi. C’est une arme.
3. L’appareil de Contrôle - « l’État » - doit (ou c’est ce que nous devons croire) continuer simultanément à se déliter et se pétrifier, il doit suivre son cours actuel où une rigidité hystérique vient de plus en plus masquer un vide, un abîme du pouvoir. A mesure que le pouvoir « disparaît », notre volonté de pouvoir doit être la disparition.(...)"
TAZ, d’Hakim Bey (le texte complet)