Excellent article
Penser aussi que :
Le
fond de secours à la Grèce, au Portugal, bientôt à l’Italie et ensuite à
d’autres, quelle que soit sa formule, est un puits sans fond qui
consiste à faire porter le risque des emprunts sur un nombre de plus en
plus restreints de pays qui, in fine, ne pourront plus faire « rouler »
la dette en trouvant de nouveaux « zinzins », chaque fois qu’un nouveau
pays verra sa note dégradée.
Seule solution, reprendre le
pourvoir de MONÉTISER nous-mêmes et donc faire sauter l’article 123 du
Traité de Lisbonne ; l’emprunt sur les marchés doit être réservé aux
besoins de devises ÉTRANGÈRES.
En attendant, et il en est probablement plus ou moins de même pour tous les pays !
Retenir que, pour la France, en euros constants valeur 2010 :
-
Les soldes primaires (sans intérêts) des budgets des Administrations
publiques sont sensiblement en équilibre moyen sur la période 1980 –
2008.
- Les déficits presque systématiques des budgets des
Administrations publiques sont dus aux intérêts qu’il a fallu payer et
qui représentent maintenant le second poste budgétaire après
l’enseignement.
- Fin 1979, la dette, déjà injustifiable, était de 243 Md€ (21% du PIB) ; Fin 2010, la dette s’établit à 1591 Md€, 82% du PIB !
- Entre 1980 et 2010 la dette a augmenté de 1348 Md€
- Nous avons, sur cette période, payé 1 408 Md€ pour les seuls intérêts : 125 millions par jour en moyenne, 5 millions par heure !
- Ces intérêts (que nous avons du emprunter) ont, par effet boule de neige, grossi la dette.
Si
nous n’avions pas eu à payer ces intérêts la dette publique serait de
194 Md€ ( 10% du PIB ) , plus faible aujourd’hui qu’en 1979 !
LA CHARGE DE LA DETTE NOURRIT LA DETTE
La justification de ces affirmations est sur ce lien : http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque/