Extraits :
Le Bien et le Mal n’existent pas. Il n’existe que Ce Qui Fonctionne et Ce Qui ne Fonctionne pas selon ce que tu cherches à être, faire ou avoir.
Le but de la vie est de créer : de créer celui et ce que chacun est, puis d’en faire l’expérience.
Je trouve que cette approche tranche le noeud gordien de savoir si « Dieu » existe ou pas : le dieu anthropocentrique des religions n’existe pas, mais l’univers « creuset de la vie » existe bien. Or la vie, pour peu que l’on la regarde objectivement, est une technologie qui nous dépasse au niveau de sa complexité et de sa plasticité. Nul doute que les conditions initiales ont été suffisantes pour engendrer les êtres merveilleux (ou pas ) que nous sommes, et cela même est transcendant. Mais connaître la fin du film trop tôt gâche le plaisir, le mystère étant ici plus intéressant que la certitude.
Ce que j’ai aimé dans ces écrits, que je qualifierai de « spirituels » : rien n’est séparé du reste, nous sommes un tout (c’est particulièrement vrai concernant les catastrophes écologiques). La grosse erreur des religions est d’avoir initié le culte de la séparation : entre ceux qui suivent le chemin dicté par eux et les mécréants...
Et aussi : Dieu est excité de nos énergies (comme on se sentirait électrisé d’un homme ou d’une femme d’une « sensualité primitive ») et de nos possibilités. C’est assez novateur en matière de spiritualité non ?