« Ce qui fait que la France a été beaucoup moins »métissée« par exemple que le pays qui fut celui de de Phidias, d’Aristophane, de Périclès, d’Homère, d’Archestrate, de Brasidas, de Thémistocle, d’Epicure, d’Alexandre le Grand, de Callicratès, de Platon et d’Aristote, de Praxitèle, de Leonidas, d’Eupalinos, de Thucydide, de Clisthène, d’Alcibiade, de Xénophon, d’Eschyle, de Strabon, d’Hippocrate, de Démocrite, d’Euripide, de Solon, et qui devenu ce que l’on sait après avoir été panaché par les Romains, les Serbes, les Bulgares, les Arabes d’Egypte, les Normands, les Albanais, les Tartares, les Vénitiens et les Turcs. »
L’historien et archéologue Franz Cumont n’était pas de votre avis (http://books.google.com/books/about/Les_religions_orientales_dans_le_pagani s.html?id=lrdHAAAAIAAJ) au sujet des métissages qui eurent lieu dans la France post-romaine et, en général, de la composition ethnique de la Gaule. Par exemple, jusqu’au neuvième siècle, 80 pour cent du clergé, aussi surprenant que cela puisse paraître, était d’origine proche-orientale. Tout le Sud du royaume était dominé par des marchands d’origine phénicienne.
Mais la question n’est pas vraiment là. L’important, dans un pays, au-delà du métissage plus ou moins important de son peuple, est que l’élite reste racialement homogène. En France, l’élite l’est restée, relativement homogène, au moins jusqu’au dernier des Capétiens. Avec l’arrivée au pouvoir des Valois, puis, surtout, des Bourbons, médicisés jusqu’à la moelle, commence le déclin de la France, l’avènement des sangs-mêlés. Ce n’est pas par hasard si la notion de jus solis a commencé à faire son chemin sous le règne du médicisé François 1er au détriment du jus sanguinis.
Feu Hubert de Merleau a écrit un ouvrage insurpassable sur la nécessité d’une élite aussi racialement homogène que possible. Dès le dix-neuvième siècle, Arthur de Gobineau nous avertissait déjà des dangers du métissage à un simple point de vue économique.