@ Jean-Pierre Llabrès (du 19 à 10
h 53)
"Le troisième millénaire
agnostique" est un objectif tout à fait respectable mais, dans l’échelle
des priorités, n’y a-t-il pas à exiger avant tout - dans les sociétés démocratiques au moins - que les religions,
puisqu’elles existent et sont très puissantes, se conforment aux lois édifiées
pour limiter la souffrance des animaux lors de leur abattage ?
Le grand intérêt de cet article
est qu’il montre que, au-delà de ce simple problème de comportement
humanitaire, il y a un problème de respect des consommateurs non-musulmans et
non-juifs et, plus gravement encore, un problème de pollution de la démocratie
par la religion et ses activités « rituelles » financièrement juteuses.
Les islamistes ont fort bien
compris que leur religion constitue désormais, dans la France officiellement
laïque comme dans d’autres pays d’Europe, une société parallèle puissante ayant
le pouvoir d’orienter les choix politiques.
Et ce n’est pas seulement dans le
soutien à la majorité présidentielle que s’exerce ce pouvoir. Les islamistes ont réussi à convaincre bien des militants
et dirigeants des partis « de gauche » qu’ils devaient, eux aussi,
oublier les règles de la laïcité républicaine lorsqu’elles entravent l’avancée
de l’islamisation.
Ils ont obtenu, des mouvements politiques qui avaient obligé les
églises chrétiennes à diminuer leur influence politique, qu’ils augmentent désormais le pouvoir politique de l’islam.
Ce n’est pas un problème
philosophique, secondaire et concernant seulement chaque citoyen en son for
intérieur. C’est une régression sociétale, politique, considérable. C’est devenu une pollution de la vie
démocratique du pays qui s’ajoute
à la pollution par les corruptions profanes de toutes sortes (de la presse, de
la justice, des banques, des marchands d’armes…)
Pierre Régnier (islamophobe,
résolument)