Vous n’avez pas compris le problème je crois.
Le fait est que l’outil existe : il sera donc utilisé.
Il pourra même devenir le « seul » outil de ce genre qui soit reconnu de
façon très majoritaire c’est à dire captant des centaines de millions ou
des milliards d’usagers qui n’auront pas été conscients des dangers
qu’il pouvait présenter.
Et des usagers de tous les pays, même ceux où des luttes politiques et sociales dures pourraient s’avérer indispensables.
Comme des luttes dures nécessitent l’anonymat (sous peine de tortures
diverses dans bien des cas) cet outil n’autorisant pas l’anonymat
deviendra un double piège : soit on y publie des contenus susceptibles
de rassembler pour la lutte mais au péril très immédiat de sa liberté ou
de sa vie (et dans une « dictature » bien organisée la réaction sera
rapide) soit on s’interdit d’y publier quoi que ce soit de
potentiellement « répréhensible » mais on ne peut rassembler.
Car dans ce cas tous les autres outils du même type seront devenus à ce
point confidentiels que peu de gens les connaîtront et auront le réflexe
d’y avoir recours.
En fait Google + sans anonymat et qui deviendrait le principal réseau
mondial signerait la mort immédiate et de principe de toute « viralité »
présentant un certain non conformisme aux idées que l’on DOIT avoir et
soutenir dans un certain nombre de pays : aucune contestation possible,
aucun rassemblement massif possible sans la prise d’un risque si
démesuré que personne n’y songerait.
Souvenez-vous que si l’on emprisonne pas (et plus parfois) en France
(quoi que Tarnac...) pour avoir tenu des propos qui déplaisent à nos
gouvernants ce n’est pas le cas partout.