La définition première d’un Etat laïc, est qu’il s’abstient de définir légalement ce qui relève du religieux de ce qui n’en relève pas, et qu’à ce titre l’état et ses agents doivent consever une parfaite neutralité vis-à-vis des cultes...
A ce titre définir un mouvement comme une secte et un autre comme une religion est déja une entorse à la laïcité. En contre partie celui-ci n’admet aucune entorse à la loi de la part des pratiquants au nom de la religion.
Ce débat sur la construction de mosquées n’a pas de sens. Si les musulmans souhaitent des lieux de culte, ils n’ont qu’à les financer aux-mêmes, je ne souhaite pas qu’un seul centime de mes impôts y soit consacré.
Par contre, l’Etat doit faire respecter la neutralité religieuse en sanctionnant, s’il le faut, les mairie qui refusent la construction de mosquées sur des terrains privés par application du droit de préhemption, à des fins électoralistes.
De ce point de vue votre assertion : « Puisse le Conseil d’Etat se ressaisir, regarder en face la dangerosité islamique et réorienter ses réflexions relatives à la laïcité vers ce qui me paraît une urgente nécessité : LIER le droit de pratiquer un culte religieux AU CONTENU de ce culte » est non seulement d’une incroyable bétise, totalement anti-laïque, et une déclaration anti-islam proche des mouvements extrémistes type « riposte laïque », qui ont oublié d’être laïcs mais n’ont pas oublié d’être les alliés de l’UMP-FN...