@ non667 (du 21 à 23 h 06)
"Si j’étais professeur de
nouvelle idéologie stalinienne adaptée au troisième millénaire je vous mettrais
20 sur 20"
Soit. En vous adressant cette
formule j’étais trop brutal.
Mais vous avez pu voir dans mes
développements ultérieurs le sens que je donnais à cette formule : un certain
gauchisme qui ne réfléchit plus et qui ne cherche plus vraiment à faire avancer
le monde vers le socialisme est conduit à un simplisme extrêmement dangereux.
Et c’est ce processus qui a
conduit des millions de communistes au stalinisme, lequel n’est toujours pas
qualifié, aujourd’hui, comme il devrait l’être, dans les expressions utilisées
pour le nommer : on dit encore « communisme stalinien » alors qu’il
faudrait dire « fascisme (avant la lettre) stalinien ».
Mais si je mets effectivement
dans un même sac à jeter les deux fascismes - le stalinisme ayant fait plus de
morts que le nazisme, ne l’oublions pas - je fais une différence fondamentale
entre les deux : le nazisme était ignoble dans ses fondements tandis que le
stalinisme fut l’épouvantable dérive d’une idéologie très belle à la base.
Cette idéologie, ou au moins
l’objectif qu’elle proposait d’atteindre, est TOUJOURS NECESSAIRE aujourd’hui,
et c’est donc une nécessité absolue de comprendre la dérive, et de trouver le
TRES SÛR moyen d’éviter sa reproduction.
Ne pas voir les deux termes de
cette proposition, la nécessité et l’évitement absolu, c’est ce qui conduit la
politique actuelle dans le vide, dans le « non-sens », dans les « gamineries »
constatées chaque jour dans les propos de candidats à la Présidence de la
République ("M’sieur, les journalistes me maltraitent, ils écrivent
qu’un juge a demandé à m’entendre« , »M’sieur, ils m’insultent en
disant que mon mari a défendu des islamistes"…) Où sont les candidats
adultes qui s’assument un peu à la hauteur de leur ambition présidentielle ?
Pour revenir plus directement au sujet de mon article : je considère que la complicité (de gauche) avec les islamistes est l’une des formes que prend actuellement le néo-stalinisme.
Comme vous pouvez le constater, ça ne me conduit pas à préférer, au sein de cette « Gauche » complice, ceux qui n’ont plus le moindre idéal socialiste.