L’auteur lui a très bien compris et se garde bien de répondre à des questions précises, mais je vais quand même dire ceci à l’attention de ceux qui m’ont interpellé (désolé pour le retard).
Je ne culpabilise ni ne « jette l’anathème » sur personne, j’invite simplement l’auteur à faire preuve de :
1.  Discernement : En considérant son choix comme il EST, à savoir une des facettes de son propre rapport personnel à la foi et qui ne concerne, ni ne concernera jamais que lui.
Lorsque c’est le cas, personne en terre d’Islam, je dis bien personne, n’a le droit de le juger sauf à renier sa propre foi en s’arrogeant une prérogative exclusive de Dieu (du point de vue d’un croyant hein, que les choses soient claires).
Et ce à plus forte raison lorsqu’il s’agit de jeûne, les débiles qui n’auraient eux non plus rien compris et qui seraient tentés de le regarder avec un œil désapprobateur, ne pouvant aller l’espionner jusque dans sa cuisine…
Il fait ce qu’il veut, quand il le veut, tant qu’il ne s’en prend qu’à ce qui lui appartient en propre : ses choix de vie.
2.  Droiture : En ne faisant pas porter à une pratique religieuse qui lui échappe complètement, qui lui a toujours échappé en fait, la responsabilité de comportements à la limite du pathologique de certains de ceux qui prétendent l’observer et dont sa propre analyse prouve qu’il a longtemps fait partie.

3.  Honnêteté : En ne laissant pas croire à un public essentiellement occidental qui ne sait pas grand-chose du ramadhan, qu’il pourrait pour quelques obscures raisons que la raison aurait bien du mal à concevoir, être pour quoi que ce soit dans le maintien des dictatures ou encore une espèce d’entrave ou de frein au printemps arabe.

4.  Amabilité : Celle d’annoncer au préalable les titres de ses prochains articles pour que je puisse programmer mon congé :
•  J’arrête de prier parce que la voix du muezzin à l’aube est si horrible que ma femme a fini par me quitter
•  Je renonce au Hadj parce que la famille régnante là-bas a de drôles de goûts vestimentaires et que je voudrais éviter qu’ils déteignent sur mon fils.
•  J’arrête de donner aux pauvres parce que ça donne de gros ventres aux enfants biafrais et que je voudrais à tout prix leur éviter le diabète.

En conclusion, je veux bien que les états d’âme et autres questions « existentielles » de certains, sortent des blogs personnels pour atterrir sur une plateforme comme AV, mais dans ce cas je me réserve le droit de dire à un menteur qu’il en est un et c’est précisément ce que je suis en train de dire. Car encore une fois, il peut se faire lama tibétain, nonne inuit ou pervenche en tutu bleu à Paris que je m’en soucierais autant que ma propre santé l’empêcherait lui de trouver le sommeil.

Papi, dommage que ça soit dans un apocryphe car en l’occurrence on ne peut mieux dire…