"Si ca nous
plait pas il faut rouspéter"
Cela coule de source, mais en pratique, on le voit grâce à la crise, l’homme a tendance
à voir ses responsabilités face à l’intégrité du monde comme une contrainte, un
travail pénible à faire dont il se débarrasse à la première occasion venue.
Notre identité nous appartient, et elle a une valeur. En s’inscrivant chez
google et facebook et les autres, on échange la valeur de notre identité contre
quelques menus services (poster des photos, écrire ce qu’on pense... que tout
programmeur moyen et en fait capable de recréer chez lui) et un point d’accès
central (ce que personne ne peut recréer chez soi)
Donc deux choses :
- Se rendre compte de la propre valeur de son identité, car, en gros, on
se fait avoir au point que même Google et Facebook réussissent à passer pour
des sociétés sympa ou tout est gratuit.
- Utiliser un standard indépendant de tel ou tel éditeur, un peu comme
l’OpenID (qui ne porte que sur l’identification de l’utilisateur), mais
concernant toute notre identité numérique (en fait, idéalement une combinaison
de standards indépendants)
Dès lors, on ne serait plus tributaires d’un seul site social, on pourrait
changer notre hébergement à notre guise, les clauses contractuelles de chaque
prestataire seraient opposables pour certaines car liées à chaque éléments de
notre identité numérique... On connaitrait finalement et sans peine ce que nous
valons pour ces entreprises, qui se multipliraient et nous courtiseraient avec des fonctionnalités
et non avec un pseudo position monopolistique pour des prunes