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Commentaire de Alain

sur La fin du dollar, retour à l'étalon or


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Alain (---.---.162.155) 14 mars 2006 22:03

Cet article est intéressant par le thème abordé et par le fait qu’à partir d’autant d’éléments exacts, une idée fausse bien connue soit finalement reprise : à quoi sert toute cette culture si c’est pour retomber dans les idées reçues qui chacun sent bien être fausses ?

En l’état, et tant que le DROIT n’est pas appliqué en économie de la dette, il faut effectivement revenir à un couplage monnaie référentiel même quelconque, même si ce couplage est faible.

Certes, la conférence de 1922 prépara Brettons Woods mais peut-on citer cette date sans citer les travaux des physiciens américains Vaschy & Buckingham publiés en 1914, sans citer encore les résultats acquis en 1671 par l’abbé Picard qui par ses mesures du méridien entre Amiens & Paris validait les travaux de l’anglais Newton et qui ont en commun ceci : les quantité physiques sont liées entre elles par des relations simples mais contraignantes. Et la monnaie est une quantité physique donc dimensionnée.

Les travaux de Picard ne sont pas cités de façon tout à fait innocente : lorsque la Dette fut légalisée le 3 oct.-1789, l’Académie des Sciences savait depuis un bon siècle, que cela était une hérésie. Pouvait-elle savoir que cette « erreur » serait responsable d’autant de dizaines de millions de morts quelques 2 siècles plus tard ?

Les travaux de Picard & Newton donnèrent la mécanique & le Mètre Méridien ; ceux des premiers donna l’une des branches les plus fertile, au plus fort potentiel heuristique : l’analyse dimensionnelle, une filiation qu’il est difficile de refuser et encore plus de réfuter.

La France en faisant échec - seule contre le reste du monde (voir le dossier du normalisateur comptable international)- aux travaux de modernisation de l’économie mondiale en bloquant les tentatives visant à introduire la Juste Valeur au Passif pour les instruments financiers, fit échouer la seule alternative plausible à l’étalon Or ou platine ou diamant, enfin n’importe quoi pourvu que la permanence des mesures puisse être effectuée à unité constante et non comme actuellement à unité variable.

Le dernier avatar de cette politique est la ratification des ratios de solvabilité Bâle II au détriment de la Norme IAS 39 : très mauvais coup pour la Démocratie que la Banque & l’Entreprise vont payer très cher, les emplois aussi.

La France peut bien le nier : puisque le législateur impose un flux partiel d’intérêt, ce dernier peut être capitalisé puis actualisé.

Mais à en croire le Porte-parole de la Commission européenne, la réunion « de la dernière chance » se tiendra début juin 2006 avec l’IASB (http://www.iasb.org).

Donc tant que l’économie de la dette sera dans la plus parfaite illégalité, tant que la comptabilité de la dette sera faite au moyen du sempiternel Coût Historique si cher à la France, tant que le Droit ne sera pas appliqué (4ième directive n° 78/660/CEE ; article 27 de la Lolf n° 2001-692)alors le seul moyen pour que l’économie ne soit pas une triste farce, c’est effectivement l’étalon Or.

Mais il suffirait d’appliquer le DROIT existant et tout irait bien sans que le recours à un référentiel soit utile : la question est assez simple et ne justifie pas de mesure autre que d’appliquer le droit existant.

Du coup le Hors Bilan serait au Bilan, la Banque recevant alors des sommes considérables à réinjecter dans l’économie globale, ferait son métier : encourager la création & l’intiative en spéculant.

Mais, au fait, le total des Hors Bilan liés à la dette, représentent combien de dizaines de milliers de milliards d’€ à l’échelle de la planète ?

Le choiffre n’a pas vraiment d’importance car il est de toute façon faux : le Hors Bilan ne mesure pas l’engagement réel et ne donne pas l’Image Fidèle exigée par le Législateur.

La solution au problème passe par les étapes suivantes :

1) description de la dette sous la forme d’une équation diophantienne à 4 variables ;

2) calcul du Coût / Profit à l’origine : car un capitalisme sans gain capitalistique après un cyle complet Capitalisation / Actualisation, qui revient donc au point de départ (Nominalisme monétaire), ce n’est pas du capitalisme. Alors pourquoi voudriez-vous qu’en plus il fonctionne ?

La Commission européenne ayant dans cette affaire engagé une procédure contre la France (communiqué de presse n° IP-05-921 du 13 juillet -05) la vraie question sera sans doute un jour posée :

La dette avec on sans référentiel est-elle un dispositif qui relève du Crime imprescriptible contre l’Humanité pour esclavagisme (le déficit d’une nation qui finance son développement par la dette et une production de matière premières est STRUCTUREL) ?

Il faut espérer que les Juges de la Cour de justice européenne et de la CEDH décident de décider et de nous donner une réponse : à suivre.

La théorie PDMG dont il est question (couplages Prudence & Fidélité ; Produits & Charges de la dette) est décrite à l’url http://perso.wanadoo.fr/pdmg. Ce site est, malgré la censure dont il fait l’objet, classé par Google n° 1 mondial (web) sur (ce jour) environ 2.700.000 (au plus enregistré 4.200.000) sites internet à l’entrée « économie de la dette ».

« les idées une fois nées, ne s’anéantissent plus ... »


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