« »« »« »« »« Imaginons un instant que nous serions de riches américains de la droite conservatrice, êtres dénués de scrupules, froids et pragmatiques »« »« »« »«
Il me semble que pour parvenir à se mettre dans la peau de ces personnes au point de parvenir à concevoir un plan d’extermination, il faut en avoir déjà la pensée.
En tous cas, moi qui suis prêt à entendre que des personnes ont ce genre de plan en tête, je ne sais pas les bâtir ou les examiner à leur place.
Peut-être est-il trop facile de lancer de telles propositions de plans d’extermination sans avoir l’air d’en être en les attribuant à d’autres.
Le diable exterminateur en nous, s’il pointe son nez, doit être refoulé, non exhibé sous quelque prétexte
.
Ce diable là, je ne l’ai pas. Je n’ai pas de mérite à le refouler et j’admets que ça puisse être plus difficile pour d’autres.
Pourquoi je ne l’ai pas ? Pour une raison d’un bête, mais d’un bête : je suis Eurasien et je n’ai aucune communauté. J’ai été lapidé mais je n’ai jamais pu concevoir de faire partie d’une meute, par essence. Donc, toutes ces idées forcément communautaristes me sont totalement inconnues. (ce n’est ni bien ni mal, c’est comme ça)
Votre profession de foi dit »« »Celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté .« »« »
Il y aurait à définir ce que veut dire « moins bien »
Mais il me semble que c’est le contraire. Celui qui construit des prisons s’exprime très bien, très très bien. Et il est très vite compris. Sinon il n’y en aurait pas autant.
Ce sont au contraire les autres, ceux qui refusent les prisons qui s’expriment très mal.
Et cela vient de notre sémantique, donc de notre culture qui est fondamentalement anathémisante.
Un Sioux, un Séminole, un Papou, qui trouve le concept de prison complètement délirant, sait s’en offusquer dans son dialecte mais pas en Occidentalangue.