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Commentaire de FRIDA

sur Norvège : L'auteur de l'attentat et ses rhétoriques anti-femmes…


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FRIDA FRIDA 31 juillet 2011 12:45

 

@ Bertrand N-H
Vous dites que je projette mes propres pensées et ma vision sur vos mots. C’est fort possible. Et vous ? Vous êtes exempt de ce genre de projection ?

Je m’explique, et heureusement que l’écrit reste.


Je reprends votre première phrase « les femmes se libèrent, veulent plus de responsabilité mais dès qu’il y a un problème, ca reste de la faute des hommes et de leur domination. Seulement, quand on s’implique dans un système, il est normal que la part d’effet pervers induit augmente alors pourquoi le nier ?  », comme vous pensez que je projette ma pensée et j’interprète abusivement la vôtre, vous avez reformulé d’une autre manière ce que vous voulez dire « Je dis que l’implication des femmes induit necessairement une augmentation de leurs effets pervers sur la société. Je ne parle pas des problèmes des femmes en particulier mais des problèmes qu’elles posent à la société. »


A votre avis, quelle est la différence entre les deux phrases ?


Ma réponse est très courte, je la répète encore une fois, la femme a des problèmes qu’elle soit libre ou non. Je parle de problème au sens large. La violence en fait partie, mais toutes les femmes n’ont pas les mêmes problèmes j’en conviens. Cela c’est la généralité. Vous pouvez ne être d’accord, c’est votre droit.

Ensuite, il y a le système. On ne l’a pas défini, ni vous ni moi. Et c’est vous le premier qui en avez fait mention. Dans la première phrase vous dites « Seulement, quand on s’implique dans un système, il est normal que la part d’effet pervers induit augmente alors pourquoi le nier ? » et vous la reformuler dans le deuxième commentaire d’une manière encore plus explicite « Je dis que l’implication des femmes induit necessairement une augmentation de leurs effets pervers sur la société. Je ne parle pas des problèmes des femmes en particulier mais des problèmes qu’elles posent à la société. »


Je lis des mots, des phrases etc qui formulent une pensée. Je comprends ce que je lis et il m’arrive de faire des contresens. Mais une relecture attentive lève le malentendu. Mais là j’ai bien compris votre façon d’aborder les articles qui touchent la femme de loin ou de près.


J’en conclus que vous estimez que la femme est capable d’autant de violence et perversité que l’homme, sinon plus. Et que le fait qu’elle soit cantonné en dehors de système, sa part de violence et de perversité est diminuée d’autant. C’est votre thèse. Si je me trompe corrigez-moi.


J’avoue que c’est difficile d’argumenter avec vous, parce que vous changer les termes à chaque commentaire et cela rend fuyant le fil l’analyse.

Dans le premier commentaire vous parlez de « s’implique dans un système, il est normal que la part d’effet pervers induit augmente » et dans le deuxième commentaire vous dites « l’implication des femmes induit necessairement une augmentation de leurs effets pervers sur la société  »

Est que le mot « système » est interchangeable avec le mot « société » ? ont-ils la même signification ?

Je ne le pense pas. Les mots ont un sens bien précis. Surtout quand on aborde des disciplines qui touchent de l’humain, on essaye de faire le ménage et d’enlever tous les propos ambigus et vagues etc.

Mais peu importe.

Voilà ce que n’importe quel lecteur comprendra des deux phrases, sommes toutes ayant le même sens.

En reformulant vos phrases négativement, cela donne :

pour le premier commentaire,

« quand on ne s’implique pas dans un système, il est normal que la part d’effet pervers induits n’augmente pas » La mise à l’écart de la femme veut dire un système qui a une moindre part d’effets pervers induits par cette implication, vous en faites une corrélation. Si je me trompe corrigez-moi.

Pour le deuxième commentaire

« l’implication des femmes induit necessairement une augmentation de leurs effets pervers sur la société » si on prend la phrase négativement cela donne « la non implication des femmes induit nécessairement une non augmentation de leurs effets pervers sur la société ». Ici encore vous faites une corrélation directe entre les effets pervers « générés par les femmes » et l’implication des femmes dans la société ou le système.

Bizarrement, vous changer le mot « système » par « société », mais la logique de la pensée reste la même, à savoir l’implication des femmes qui génère une augmentation de leurs effets pervers.


Vous partez du postulat que les femmes sont perverses (ou du moins certaines) et vous en déduisez les conséquences sur la société et le système. Votre raisonnement est d’une absurdité totale.

La femme (perverse ou non, ou effets pervers ou non) est le système, la femme est la société. On ne fait pas entrer la femme et la sortir comme on veut dans la société et le système. L’enjeu est le suivant : quelle place on lui donne, quelle rôle on lui accorde etc. Sur ce point soit vous mélangez les choses, soit vous savez très bien ce que vous dites et vous jouez sur les ambiguïtés.


Parfois on peut dire n’importe quoi, mais cela n’est pas bien grave. Mais d’autres ont dit des choses absurdes, abominables, et pourtant elles restent consignées dans des textes «  sacrés  » de genre ce verset coranique sur la perversité et la dangerosité de la femme : « Voilà bien une de vos (parlant de la femme du roi) perfidies ! Les perfidies des femmes sont vraiment redoutables » Coran Sourat Yousef.

Et dire que des systèmes et des sociétés sont construits sur la base que la femme est dangereuse, perfide, malsaine et il n’y a pas d’autre moyen que de limiter ses « effets pervers » comme vous dites et chacun sa manière, cela va des Talibans avec leurs méthodes que l’on sait à des gens bien moins méchants.


Vous pensez que je déforme vos pensées ? Vous vous révélez tout simplement, sinon il y a un problème pour exprimer ce vous voulez dire.


Enfin une chose, nous on ne parle pas que des violences, certes à ne pas négliger, mais de tous les aspects des violents ou non que subit la femme dans sa vie de tous les jours. D’une manière générale.

Si un patron a été volé par son employé, battu etc, cela vous permettra-t-il de dire que tous les salariés sont violents envers leurs patrons ? C’est le même type de raisonnement que vous faites en focalisant sur les violences des femmes.


Au lieu de prendre un problème spécifique, pour vous les violences des femmes et le traiter, l’analyser etc, vous voulez substituer un thème par un autre la condition de la femme dans la société substituée par la violences des femmes. C’est très grave.


Je vous ai cité le roman Le Mirage je l’ai lu, je n’avais à l’époque même pas vingt ans. Le roman a été publié pour la première fois en 1948, comme quoi il y a eu un grand écrivain qui a peut traduire ce problème qui vous tient à coeur, je vous conseil sa lecture.

Ce dont vous parlez n’est pas sans importance, mais ne mélanger pas les choses. Que des femmes abusent de leurs enfants, les maltraitent etc personne ne vous le conteste, et on souhaite qu’il ait quelque chose, intervenir pour le bien et de ses enfants et de ses femmes. Mais réduire la question de la femmes à uniquement cet aspect, il y a réellement un problème chez vous.

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