Bonjour l’auteur, et plutôt en accord avec votre article.
Tout en étant absolument pas spécialiste en santé, cette campagne sur le baclofène ressemble à s’y méprendre à une campagne de pub soigneusement orchestrée. La tonalité des articles vante effectivement le médicament miracle sans effets secondaires, et qui plus est indique qu’il fonctionne mieux lorsque administré à haute dose (à 9 par jour ça marche pas, et à 10 par jour, la lumière ... comme l’interrupteur)
Cela rappelle des précédents : la grippe porcine, dont on sait maintenant la réalité, et la vaccination sur l’hépatite B, moins connue : Au nom de 1000 à 3000 hépatites B aiguës par an en France, on a vacciné 22 millions de personnes, ce faisant on a plus que doublé le nombre de sclérosé en plaques, soit 30000 personnes de plus dans toutes les tranches d’âge qui ont contracté cette maladie, normalement rarissime chez les jeunes, et qui laissera des séquelles lourdes et à vie.
Le cas du médiator et du baclofène peuvent également être rapprochés par les caractéristiques des pathologies qu’ils sont censé soigner : L’obésité ou l’alcoolisme.
Autant pour l’une que pour l’autre, ces maladies ont à mon sens des sources tenant bien plus à la société telle qu’elle est plutôt qu’a des causes purement médicales, ou génétiques. L’obésité n’a explosé que depuis que la France s’est couverte de fast-food et de bouffe industrielle toute prête. L’alcoolisme lui aussi en masse lors de l’industrialisation. Je dirai que pour chacune de ces 2 affections, c’est 95% des causes sociales, et 5% de cause médicale.
C’est pourquoi, tant médiator que baclofène sont à mon sens que des « gadgets » dont l’efficacité ne saurait être importante tant les causes des pathologies peuvent être éloignés d’une explication purement médicale. Qui ne connait pas dans son entourage une personne qui s’est mis à boire suite à un dépit amoureux ?
Qui plus est, tout cela me semble relever de la même grille d’analyse qui faisait penser dans les années 1960 que les électrochocs permettrait d’effacer la personnalité d’un malade, et que « l’on pourrait alors en inscrire une nouvelle sur cette page vide » (je ne fait que reprendre les termes qui furent employé à l’époque pour vanter cette méthode).