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Commentaire de Cécile

sur Après Médiator, la presse vante une utilisation détournée d'un médicament...


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Cécile Cécile 31 juillet 2011 22:53

Après plus de 30 ans d’alcoolisme, je suis guérie depuis un an grâce et par le Baclofène. J’ai essayé toutes les autres méthodes traditionnelles qui ont échoué. Je ne bois que très occasionnellement un verre, et je n’ai pas remplacé une addiction par une autre. Je suis à 30 mg par jour, car je ne prends plus ni AD,ni benzo, ni somnifère. J’ai avalé ces médicaments pendant des années. Si je garde pour l’instant ce dosage, c’est par rapport au côté anxiolytiques qu’il m’apporte. Pour une raison n’ayant rien à voir avec le reste, je l’ai même arrêté pendant trois semaines sans aucun effet de manque.

J’ai témoigné à visage découvert au JT de 20 heures de Mr Pujadas. Ce n’était pas pour leurrer des millions de téléspectateurs, mais pour apporter de l’aide à ceux qui font des cures, des rechutes, perdent leur travail, leur famille, etc ...

Bien évidement, je ne suis pas d’accord avec l’article. L’on ne peut pas comparer l’affaire du Médiator monté en épingle avec la prescription du Baclofène dans le traitement de la maladie alcoolique.

Il y a l’Afssaps qui si le cyanure était sur le marché mettrait deux ans à le retirer, les labos, les lobbies alcooliers, les grands centres privés de sevrage, les addictologues, les médecins comme Mr Batel qui voudrait bien placer son médicament, dont le prix sera bien plus important, les conflits d’intérêts divers et j’en passe.
Puis il y a le Liorésal et son générique le Baclofène, vieux de quarante ans, tombé dans le domaine publique et qui ne coûte que quelques euros.

Cherchez l’erreur ?

L’article du Parisien sert à faire avancer les choses, en attendant le résultat du PHRC mené par le Docteur Jaury qui est Baclofène versus placebo. Il aurait été plus intéressant de faire versus un autre médicament prétendu soigné l’alcoolisme.
Pourquoi serait-il réévalué ? La question est loin d’être à l’ordre du jour.
L’Association Baclofène, dont je fais parti, est composée de bénévoles guéris par le Baclofène pour aider d’autres malades et promouvoir le Baclofène. Elle est présente chaque fois que l’on en parle mais nous n’avons aucun financement.
L’article dans Le Parisien donne pour l’instant trente huit reprises dans différents médias et sites. Ce n’est pas fini car d’autres sont en préparation. Ce n’est pas parce que les rédactions n’ont rien à se mettre sous la dent, l’actualité est plus que chargée en ce moment.
A qui profite le crime ? Posez la question aux cent vingt morts tous les jours à cause de l’alcool !

Ce n’est pas un médicament miracle mais une découverte...

Cécile - Association BACLOFENE http://www.baclofene.org ainsi que http://www.baclofene.com/


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