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Commentaire de Samuel Moleaud

sur La famine en Afrique de l'Est vue par les médias à grand public


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Samuel Moleaud 1er août 2011 18:33

Qu’est-ce qu’on importe de ces pays, l’Ethiopie en l’occurrence ?
Des haricots, des légumineuses....récoltés, conditionnés, exportés par des usines chinoises. Et aucun bénéfice pour l’Ethiopie alors que nous en puisons les ressources.
Vous lirez ce lien ci-dessous, à l’occasion. Je sens que mon explication donnera un dialogue de sourds.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l%27%C3%89thiopie

Je n’ai jamais évoqué dans l’article un commerce maritime du poisson. Lisez. Ou relisez.

A propos du lait, lisez ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nestl%C3%A9

Petit aperçu : "

Une étude menée par des chercheurs britanniques montra, au milieu des années 1970, la supériorité pour la croissance des nouveau-nés du lait maternel sur le lait en poudre[5], a fortiori dans les pays dépourvus d’eau potable en quantité suffisante. En 1979, 150 organisations internationales fondèrent l’IBFAN (International baby food action network) ou Réseau international pour l’alimentation infantile dont l’objectif était de lutter contre la stratégie de communication de l’industrie du lait en poudre qui s’appuie, en particulier dans les pays en développement, sur la prétendue supériorité de celui-ci sur le lait maternel. Aux États-Unis, l’International Nestlé boycott committee, constitué d’une trentaine d’ONG et d’églises lança en 1977 une campagne de boycott, principalement suivie en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, en Suède et en Allemagne[réf. nécessaire]. Une session extraordinaire de l’Organisation mondiale de la santé vota en 1981 un code international pour la commercialisation du lait en poudre[6]. Il interdit toute forme de publicité incitant à la substitution du lait en poudre au lait maternel. Ce code fut signé en 1984 par Nestlé, qui a cependant été à plusieurs reprises accusée par des ONG ou des journalistes de violer ce code[7].

Concernant les dettes du gouvernement éthiopien[modifier]

En décembre 2002, l’ONG Oxfam a révélé que Nestlé réclamait 6 millions de dollars de l’Éthiopie en compensation de la nationalisation de l’entreprise Elidco (Ethiopian Livestock Development) éthiopienne par le gouvernement de Mengistu en 1975. Nestlé refusa dans un premier temps l’offre d’arrangement d’un million de dollars et demi offert par le gouvernement éthiopien tenu compte que le gouvernement du pays avait vendu en 1998 l’entreprise exproprié à un homme d’affaires local pour la chiffre de 8.7 millions de dollars[8]. Sous la pression de l’opinion publique, Nestlé signa un accord le 23 décembre 2002 pour la somme de 1,5 million de dollars et déclara vouloir consacrer cette somme à des projets de lutte contre la famine dans la région, en collaboration avec la Croix-Rouge internationale[9]."


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