2003... Tout ça ne nous rajeunit pas.
Je n’ai jamais vu de règlement ni d’arrêté réservant, dans une piscine, des créneaux horaires à « des musulmanes ».
Si tel est le cas, je veux bien admettre que ce serait une entorse à la laïcité.
Si l’on voit les choses d’un peu plus haut, il existe de nombreuses femmes qui, pour des raisons qui leur appartiennent, souhaitent tenir à l’abri des regards concupiscents le bout du têton, l’arrondi du fesson ou le haut du cuisson.
Dès lors, on peut comprendre qu’il y ait des créneaux pour les femmes comme pour les handicapés, les àpoilistes pourquoi pas, les jeunes enfants ou les gens d’âge.
N’allez pas me servir la tradition gauloise : autant que j’en sache, ce n’est pas Charles Martel qui a inventé le bikini ni le monokunu. Voyez les gravures et photographies de bains de mer du début du siècle dernier : une simple cheville entrevue mettait cul par dessus tête le sensoriel du gentleman le plus accompli.
A Lille, les musulmanes et les pas musulmanes peuvent désormais barboter ensemble en se racontant des histoires de femmes (sans doute pas moins intéressantes que les histoires d’hommes), et c’est toujours ça de pris.
Dire que tout ça est le signe d’une invasion musulmane en France est exagéré.
Comment les musulmans de France pourraient-ils nous envahir puisque la plupart d’entre eux sont français et donc ici chez eux ?
Mieux, beaucoup sont français de souche plus ancienne que les Niçois puisque l’Algérie est devenue française en 1834, que les départements d’Alger, de Constantine et d’Oran ont été créés en 1848 alors que le département des Alpes Maritimes n’existe que depuis 1860 avec l’annexion du Comté de Nice !
Il serait grand temps de remettre la mosquée au milieu du village et de faire des débats de société autre chose que des querelles de personnes et des lâchers de boules puantes !