Une « idéologie » ça ne sert qu’à justifier des « pratiques », jamais à définir une logique d’action.
Ainsi on parle de « démocratie » pour justifier des guerres, des ingérences, des restrictions de libertés publiques etc... mais l’emploi de ce mot ne sert surtout pas à définir des actes de démocratisation. Pour le coup cela n’a jamais eu comme autre but que de se servir sur la carcasse de la bête qu’on mis à terre.
Dans le même esprit on parle de « Système Libéral » de « main invisible du marché » de « libre concurrence » etc... mais cela n’a jamais fait que prétendre appliquer ce " courant de pensée philosophique, économique et politique qui prônait
la primauté des droits individuels et la réduction du rôle de l’Etat à ses
fonctions régaliennes« . Cela n’a servi qu’à légitimer la mise en place et le maintien d’oligarchies qui se foutent pas mal de philosophie ou d’idéologie.
Ainsi l’Etat censé ne pas se mêler des marchés intervient comme pompier lorsqu’il y a le feu aux banques. Ainsi les »élus« ne sont, le plus souvent, que des lobbyistes parachutés dont la promotion a été faite par des médias appartenant à cette oligarchie.
Leur rôle, on le voit bien avec sarko, c’est de servir la soupe à cette oligarchie et de mettre en place un système de lois qui, même si elles vous semblent pléthore, ne font que savonner la planche pour un désengagement des fonctions de contrôle de l’Etat.
Struggle for life sans contrôle, voilà la réalité bien éloignée de la pensée philosophique de ce que l’on qualifie de »libéralisme".
Alors, il est bien normal que l’on refuse ce libéralisme là. L’autre, celui des philosophies économiques n’est que l’écran avec lequel on nous amuse et derrière lequel se met en place une forme abjecte de dictature, celle du consentement.