Les invraisemblances des tueries d’Oslo
Vendredi
22 juillet, quand Anders Breivik Behring, vêtu d’un uniforme de
policier commence à tirer sur l’île d’Utøya, où se trouvent 600 jeunes
réunis pour le camp d’été du Parti travailliste, il est alors 17 heures.
Admettons
que la moitié d’entre eux possèdent un téléphone portable, et que
seulement un tiers de ceux-là pensent à appeler des secours – soit 100
personnes – comment se fait-il que le premier appel à la police n’ait
été enregistré qu’à 17h26 ?
Des
témoins parlent de plusieurs tireurs sur l’île. Si c’était le cas ils
auraient laissés des traces et il faudrait de nombreuses complicités au
sein des forces de sécurité pour que l’information ne filtre pas.
Eventuellement, quelques acolytes du tueur, embusqués sur un ou
plusieurs bateaux, auraient pu participer au massacre, comme peuvent le
laisser penser ces témoignages pour le moins troublants :
« Lorsque j’ai vu des bateaux arriver je n’étais pas sûre de pourvoir leur faire confiance.
Propos de Lenita Jones, rapportés par NRK
«
On nous tire dessus ici. Un homme qui est habillé en policier. Nous ne
savons pas combien ils sont. Tous les membres de l’AUF sont dispersés
pour se cacher. Love you. »
SMS envoyé par Emma Martinovic à ses parents à 17h53, rapporté par FV
«
Après avoir nagé pendant 10 minutes, nous étions à 500 mètres du
rivage. Nous nous somme fait tirer dessus. Ce fut la panique complète.
L’un de nous a été touché, j’ai vu du sang dans l’eau, mais je ne sais
pas comment c’est arrivé.
Propos de Emma Martinovic rapportés par FVN
« Nous nous sommes cachés quand nous avons entendu des tirs provenant de différentes directions
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http://www.news-26.com/cosmopolite/849-les-invraisemblances-des-tueries-doslo.html