Salut Olivier,
Tôt ou tard, on y viendra, à la sortie du nucléaire, parce qu’on aura de toute façon pas le choix : d’après ce que j’ai compris, les réserves d’uranium ne sont pas éternelles, pas plus que celles du pétrole. Mais on s’y mettra bien après tout le monde, quand on ne pourra vraiment plus faire autrement, et il faudra alors rattraper un retard monumental, sans parler des éventuels accidents graves qui risquent d’arriver, et des « incidents » fréquents qu’on cache soigneusement à la population.
Mais je suis optimiste, on finira (j’espère plus tôt que tard) par reconnaître aussi humblement que possible notre erreur, comme lorsqu’on s’est accrochés des années à notre antique minitel, sous prétexte que c’est nous qui l’avions inventé, alors que tout le monde naviguait déjà depuis des lustres sur internet. C’est pas vraiment comparable, évidemment, mais sur le principe, on a par conséquent eu un mal fou à rattraper le retard.
Il faut juste attendre patiemment que les décideurs de notre pays aient le courage (et l’honnêteté bien sûr) de reconnaître que tout le monde peut se tromper, qu’il n’y a pas de mal à cela. Reconnaître son erreur et changer de cap, c’est faire preuve d’intelligence et de discernement. L’histoire finit toujours par le reconnaître, même si la personne doit encaisser de nombreuses attaques et critiques sur le moment.
J’attends avec impatience de savoir quelle personne au pouvoir aura, dans le courant de notre histoire, le cran de décider et mettre en oeuvre cette sortie du nucléaire.
Très bonne journée à toi.