Il est facile et plus médiatique de s’en prendre à Apparu (qui, comme on l’a fait remarquer, n’est que la « voix de son maître ») dans le cas présent. Mais il faudrait raison garder. Il y a un problème de fond dans la politique du logement de l’UMP - un refus doctrinaire d’égratigner le sacrosaint droit de la propriété immobilière, que ce ministre étant allègrement jusqu’aux grandes sociétés (qui n’ont ni âme à damner, ni fesses à botter, contrairement aux indvidus).
Aussi Apparu avait-il défendu le droit d’AXA à maintenir des immeubles vides pendant des années car « qand on est propriétaire on fait ce qu’on veut, on se sert de son bien ou on ne s’en sert pas... »

Sachant combien l’Etat fait bon ménage des droits économiques des Français dans bien d’autres domaines, cette sacralisation de l’immobilier en période de bulle qui plus est semble un funeste anachronisme.

Ceci dit... les reportages que j’ai pu voir à propos des logements d’urgence montrent, pour Paris, une grande majorité d’immigrés réclamant en plein centre ville des logements que même les classes moyennes françaises ne peuvent plus se payer.
De plus, on ne dit rien de la criminelle irresponsabilité qui consiste à encourager des familles sans moyens à aligner enfant sur enfant, dans une course à la procréation, à charge pour la communauté de les prendre en charge plus tard.

Je rappelle à l’auteur de cet article qu’un réseau est souvent plus utile (et moins coûteux pour la communauté), sans parler des églises, dont l’une des principales fonctions est la charité chrétienne...
Je trouve intolérable que des gens dorment dans les rues quand, à quelques mètres, on vend des appartements à 20 000E le mètre carré - mais la priorité devrait être de loger décemment les Français d’abord - et non ces personnes venues chercher un pays de cocagne aux généreuses allocations, qu’on devrait renvoyer chez elles si elles ne peuvent pas payer le prix du marché. Les Français, eux, n’ont pas le choix...