Pas besoin d’aller chercher les américains et Monsanto pour nous empoisonner.
Grosse colère des producteurs de légumes. Les autorités ont comme projet d’interdire l’emploi de produits naturels pour traiter les légumes. Certains maraichers ont en effet réussi à se passer des produits phytosanitaires polluants.
Le Sémafort, fabrique en allemagne, produit à base d’algues, d’extraits végétaux et de phosphites permet d’obtenir ainsi les même rendements, à raison d’une seule pulvérisation, là ou auparavant il fallait traiter plusieurs fois.
Bien que peu répandu encore cet traitement trouve de plus en plus d’adeptes. Il y a donc urgence d’endiguer ce danger qui offre une alternative à la pollution et aux problèmes de santé, mais qui est un concurrent redoutable pour l’industrie et les lobbys en place.
On s’en fout bien que ce produit puisse trouver une place idéale dans la soi disant politique de l’environnement et qu’il coute trois fois moins cher.
Extrait du journal libération :
......« Nous n’avons aucune opposition de fond à l’usage des phosphites,
qui sont d’ailleurs autorisées au niveau européen. Simplement, tout
produit à base de phosphite ne peut être commercialisé que s’il a obtenu
une autorisation de mise sur le marché » (AMM), précise à l’AFP un expert du ministère.
Or obtenir une AMM, en France, relève d’une procédure longue et
coûteuse, souvent hors de portée des petites ou moyennes entreprises qui
commercialisent les phyto-stimulants. « Pour le Sémafort, cela coûterait quatre millions d’euros, c’est hors de portée de son fabricant », calcule Fabien Digel, directeur de « Planète légumes » et frère du producteur de Sélestat......
Une fois de plus le lobbying intense des grands trusts tente de ne pas perdre un pouce de marché, et condamne par son action les développement de réussites alternatives.
Que ce soit dans le domaine agricole ou pharmaceutique, on voit la même logique à l’œuvre. Pas étrangère non plus au monde de l’économie, où les vautours en costard cravate n’ont que le souci de la rentabilité immédiate à la bouche, en se foutant bien des conséquences pour le pauvre monde.
Jamais un tel cynisme n’a autant gouverné le monde, et disposé d’autant de moyens pour arriver à leur fin, et tenter de museler la presse et l’opinion.
Bravo aux organes de presse qui continuent à nous informer.
Notons que pour cette affaire, comme pour d’autres, il n’y a pas d’interdiction franche. Non le principe est de rendre impossible ou d’empêcher l’alternative, par un amoncellement de lois ou de soi disant principes de sécurité.