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Commentaire de David Meyers

sur Le barnum de la dette


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David Meyers 8 août 2011 15:35

Je ne prendrai pas à la légère cette nouvelle crise qui s’annonce. Mon explication vaseuse tiendrait en ceci... (elle vaut ce qu’elle vaut)


Depuis des décennies les états dits riches vivent aux crochets des états pauvres en esclavagisant les marchés du travail.

Ce qui revient à dire que « nous » citoyens riches nous vivons au dessus de nos moyens c’est à dire que nous nous « payons » une qualité de vie qui coûte notablement plus cher que la valeur de travail que nous fournissons. La différence étant absorbée par la pauvreté des états pauvres et l’inégalité mondiale et une dette internationale qu’aucun état riche ne songeait sérieusement à rembourser un jour.

Or, mondialisation ou pas, des états autrefois esclaves voient naître une middle class, autrement dit un nouveau marché pour les ogres du commerce international. Ces nouveaux états, devenus respectables puisqu’acheteurs de toutes les conneries inutiles disponibles, commencent à avoir l’outre cuidance de demander comment les débiteurs vont-ils s’acquitter de leur dette.

La crise est donc assez nouvelle : elle ne serait ni financière (voir les profits des banques) ni industrielle mais, chose nouvelle, structurelle à l’échelle mondiale, une nouvelle lutte des classes à l’échelle planétaire.


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