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Commentaire de Le Yeti

sur La crise boursière, symptôme d'un système fou


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Le Yeti Le Yeti 9 août 2011 12:30

Je suis gêné d’entendre parler de système. Cela suppose que l’ensemble des parties prenantes du monde (ou ne serait-ce que de la finance : FMI, banques centrales ou fédérales, financiers, hommes politiques, etc ...) forment une entité à part entière or il s’agit d’un microcosme.
Partant de là, il n’y a pas de « raisonnement » ou de « logique » commune et unique comme dans le cerveau d’un individu mais juste une conséquence d’actes croisés de chacun de ces acteurs.

De même il n’y a pas de folie ou pas mais juste des conséquences que chacun jugera plus ou moins « heureuses » selon sa position.

Mon approche très pragmatique, clinique, de la situation est beaucoup plus simple : le moment d’honorer des chèques en bois étant venus, les financiers préfèrent avoir recours à un pillage pur et simple des masses plutôt que d’assumer leurs dérives. Là, pour le coup, on peut parler de folie ; quoi que ...
La politique du « Après tout, si on me laisse faire, pourquoi est-ce que je me priverai ? » n’est absolument pas folle. Discutable, contestable, d’une sagesse et d’une morale douteuse, certes, mais pas folle. Idem pour son extension « Tant que je gagne je joue ».

...

Avez-vous jamais regardé la CGS de près ?
Il s’agit ni plus ni moins d’un impôt sur ... L’impôt !
Brillant ! Sans être économiste je trouve cela géniale. Immonde mais génial.

Il en est de même sur ce que les financiers nomment des « produits » : des services financiers non plus indexés sur une marchandise réelle (tel une hypothèque) mais sur un autre service ou une notion purement virtuelle (Ex : les « produits » de garanties). A noter que ces produits, en plus d’être des motifs de ponctions financières sont en plus commercialisables !
A défaut de réinventer la roue, les grands finaniers ont ainsi réinventé le chèque en bois : [ Avec la voix de Philibert ] « Alors y’a rien mais en fait on dirait que ça vaut quelque chose ... ». L’idée de ces « services » est en fait très bonne mais à double tranchant. C’est un peu comme le sel en cuisine : un peu cela réhausse un plat mais trop, ça le gâche complètement.

Ayant profondément enfoncées les lignes de ce que cette mutualisation des avoirs et des risques (les « Services ») permettaient
pour carrément s’adonner à une spéculation débridé telle une foule en délire le premier jour des soldes,
la finance se trouva fort dépourvue lorsque la bise fut venue
et coururent racketter la population sa voisine.

A moins que ce ne soit qu’une fable ...


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