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Commentaire de morice

sur Les manipulateurs de marionnettes derrière Breivik (2)


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morice morice 10 août 2011 15:09
auteur du bouquin : l’slamophobe patenté René Marchand !

déjà expliqué dans l’épisode précédent !

membre de RIPOSTE LAIQUE et tenant des propos affligeants chez occidentalis, blofg d’extreme droite ou ici :

collaborateur de la La Nouvelle Revue d’Histoire 

contenu :

La revue, éditée par la SARL « Histoire et Mémoire », est dirigée par Dominique Venner, prix Broquette-Gonin de l’Académie française en 1981 pour son Histoire de l’Armée rouge. Les principaux contributeurs de « la NRH » ont été des sympathisants de la « Nouvelle Droite » (souvent anciens membres du GRECE), courant issu du nationalisme européen, tels que Philippe Conrad. Mais d’autres sensibilités sont présentes, tel que des historiens de sensibilité royaliste telle Anne Bernet, des universitaires tels Bernard Lugan (docteur en histoire, maître de conférence à l’université de Lyon III en histoire et géostratégie de la francophonie) ou François-Georges Dreyfus, professeur émérite de l’université Paris IV-Sorbonne, ancien cadre gaulliste, ainsi que quelques personnalités appartenant à l’équipe de Radio Courtoisie.

D’après l’éditorial du premier numéro : « [la revue] a été créée par plusieurs historiens las des interprétations partiales et partielles de l’histoire récente ou ancienne2. » (Philippe Conrad, François-Georges Dreyfus, Bernard Lugan, Philippe Masson et Dominique Venner). Le même éditorial affirme aussi la volonté de retrouver « un héritage spirituel » européen destiné à fournir « les repères et le sens en dehors desquels tout n’est que chaos2 ».

Selon le politologue Gwendal Châton6, la NRH doit être analysée dans le cadre du parcours politique de Dominique Venner et de sa « conversion au combat culturel7 » au début des années 1970 : la Nouvelle revue d’Histoire, comme précédemment Enquête sur l’Histoire, serait « l’aboutissement d’un projet ancien d’instrumentalisation de l’histoire8 » à replacer dans le cadre intellectuel de la Nouvelle droite. La revue permettrait « une manipulation de l’histoire au service d’une mémoire politique9 »

des manipulateurs de l’histoire !

Cette manipulation s’appuierait aussi sur des stratégies rhétoriques, en particulier la coexistence de « deux niveaux de discours11 », l’un explicite et l’autre implicite : des faits réels verraient leur importance minorée ou augmentée pour servir le discours implicite afin de « retourner contre l’adversaire idéologique ses propres attaques12 », la suggestion ou l’inférence, en particulier en ce qui concernerait la défense des positions des négationnistes13, « l’utilisation légitimante des références universitaires et de l’apparence technique des écrits scientifiques14 »

bref, un beau nid de NEGATIONNISTES.

la politique éditoriale de la NRH reposerait sur l’idée que les civilisations sont irréductibles les unes aux autres20 ;
la revue mettrait en avant l’idée que l’immigration est une invasion ou une colonisation21 ;
le projet européaniste que portent ces revues s’élaborerait ainsi à partir de l’affirmation d’une continuité ethnoculturelle – qui masquerait l’idée sous-jacente de continuité biologique – remontant à des temps immémoriaux22. Ce « mythe » permettrait également de soutenir implicitement l’idée de la sauvegarde d’une nécessaire homogénéité biologique des peuples européens23 ; la rhétorique de la NRH s’appuierait alors sur cette définition de cette tradition européenne par opposition aux autres civilisations conçues comme radicalement étrangères aux Européens et qui seraient entre autres « l’Orient sémitique24 », les Juifs25, lesHuns et les Sarrasins26.
Une appréciation assimilable aux commentaires de Blaise Dufal qui, dans une tribune du CVUH, déclare que « cette revue apparaît désormais non seulement comme une simple lubie de vieux professeurs d’université mais comme un véritable lieu de construction d’une contre-histoire de l’Occident. »27. 

une contre histoire d’extrême droite : votre gugusse n"a jamais fait d’études d’historien.

Ainsi, selon l’universitaire Christopher Flood28, la revue affiche un tropisme politique de droite très conservatrice, voire révisionniste : « the overall flavour has been persistently, if subtly, revisionist » (« Le ton d’ensemble a été constamment, bien que subtilement, révisionniste »).
Marie-José Chombart de Lauwe abordant, dans le cadre d’une étude sur les réhabilitations du nazisme publiée dans le Patriote résistant (journal de la FNDIRP), l’orientation politique de La NRH, estime que la reprise d’un extrait d’une note de lecture de la revue dans le catalogue d’un éditeur d’extrême droite prouverait une « convergence » ou un « lien » entre les deux structures29.
Selon Claire Mauss-Copeaux, historienne chargée de recherche au CNRS, la NRH entretient aussi une nostalgie de la colonisation et instrumentalise les violences qui lui sont attachées30.

Thucydide.com, site consacré à l’histoire, qualifie quant à lui la NRH de « magazine nationaliste, très proche des idées d’extrême-droite31 ».


mauvaise pioche pour vous la facho déguisée....

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