Élaborer une œuvre d’art ? Vous
n’y pensez-pas ? Moi ? Misérable vermisseau tellement
prévisible que vous parvenez à le piéger en trois lignes dés notre
première rencontre ?
Que puis-je comprendre à l’Art, paysan
du Danube que je suis, qui tient Murakami, Cristo, Buren et autres
Rotko pour des faisans d’élevage nourris au bon grain de la
spéculation de milliardaires snobs et arrogants ?
Même Soulages me sort par les yeux,
c’est vous dire...
Plus précisément, n’est jamais
parvenu à y entrer.
« Noir c’est noir ! Il n’y a plus d’espoir ! »
Voyez, je fais cadeau d’une bonne grosse beaufferie à déguster entre happy-few.
Merci qui ?
Que voulez-vous ? J’en suis resté
à Bruegel l’ancien, Titien, Véronèse, Monet et Nicolas de Staël...
Pathétique et ringardissime...
C’est donc un effet obligé de mon
incurable balourdise que de tomber dans tous les panneaux.
Pas comme vous, dont l’immense culture
plastique, le raffinement et l’extrême délicatesse de votre
sensibilité vous met dans cet état suprême de l’esprit qui permet
apprécier l’immortel chef-d’œuvre qui honore San Giorgio ;
Heureux homme...