« pour vous faire comprendre que l’auteur par cette phrase :
»Afin de
devenir conscient de leur position d’oppresseurs il s’agit pour les
hommes engagés de découvrir des façons de saisir pleinement les
conséquences de cette structuration pour ne pas reproduire des biais
masculinistes et d’élaborer une conscience anti-masculiniste«
phantasme dur. »
La
démarche n’est pas absurde et n’est pas originelle. Les ethnologues ont
eu le même problème pour analyser et interpréter les cultures des
sociétés diamétralement différente de la société occidentele. Pour ne
pas biaiser leurs intérprétations et leur analyses il s’est posée la
question de savoir si l’ethnologue a les outils intellectuels (codes
sociaux etc) pour bien comprendre le fonctionnement de la société objet
de l’étude, il ne suffisait pas de comprendre la langue pour se dire
connaître une société. De grands ethnologues comme Lévi-Strauss ont
souligné la difficulté de la subjectivité de celui vient de l’extérieur
faire une étude avec des schéma préconçus qui risquent de biaiser son
travail.
Vous pouvez aller vivre dans des tribus et « apprendre » comme
d’innombrables voyageurs et une poignée d’ethnologues l’ont fait,
élargir votre conscience, OK
mais retournez voir la définition du maculinisme sur wikipedia, il n’y a aucune raison objective pour un homme d’élaborer une conscience anti-masculinisme et il n’y a pas plus de raison pour un homme que pour une femme de se considérer comme un oppresseur.