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Commentaire de sparte

sur Somalie : 3.000 km de côtes poissonneuses pillées


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sparte sparte 12 août 2011 15:00

Les liens avec les commentaires sur le pillage des eaux poissonneuses somaliennes et le largage de déchets par des bateaux non somaliens ... sous protection de l’ONU !

En conclusion tout ce que disait WATSON au journal français l’EXPRESS est recoupé avec de nombreuses sources :

http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2011/08/somalie-famine-piraterie-peche-produits.html avec une très intéresante vidéo sur la somalie -( note de sparte )

Lorsqu’on a dépouillé et infesté les eaux somaliennes, que leur a-t-on donné en compensation ou substitution ? Telle est la question à laquelle les ‘grandes puissances’ devront répondre dans les années à venir, dans tous ces pays qui sont dépouillés et que l’on abandonne lorsqu’on n y trouve plus son compte.


http://www.asclme.org/fr/somalia.html

profondeurs de l’Océan Indien du Nord, la côte de la Somalie est reconnue comme ayant l’un des stocks les plus productifs au monde. La pêche joue un rôle important pour les communautés côtières,

Les eaux somaliennes ne sont pas contrôlées par une entité politique unique. Chaque région côtière dispose de sa milice qui contrôle sa propre région. Certaines milices passent des accords de pêche avec des pays étrangers. Ceux-ci se sont souvent prêté à controverse. Les milices se déclarant gardes-côtes ont été impliqués dans des rapts violents, des confiscations de navires et des demandes de rançons aux navires navigant dans les eaux somaliennes.

  • La pêche industrielle est dominée par plusieurs sociétés de pêche étrangères qui se sont vues délivrer des permis leur permettant de pêcher dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) somalienne. Les bénéficiaires de ces licences ont été des bateaux italiens, coréens, espagnols, japonais, grecs et égyptiens. On estime qu’il existe environ 700 bateaux étrangers pratiquant la pêche sans licence sans les eaux somaliennes. Ce qui entraîne des problèmes pour les pêcheurs somaliens légitimes et rend difficile la surveillance, le contrôle et l’étude de la ZEE somalienne.

  • Si l’état des ressources en poissons n’est pas confirmé, on estime que les ressources maritimes côtières, ciblées pour l’essentiel par les pêcheurs artisanaux, sont peu exploitées. On estime que les stocks qui se trouvent au large, ciblés par les secteurs artisanaux et industriels, ont connu un déclin considérable au cours des quelques dernières années.


http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-2650.html

J’ai été contacté par une ONG qui voulait monter un projet de développement de la pêche pour nourrir ceux qui mourraient de faim dans les camps de réfugiés. Les personnes qui avaient eu cette idée ne savaient pas comment s’y prendre, et n’y connaissaient pas grand chose en matière de pêche Lors de la deuxième mission que j’avais préparée moi-même, j’avais embarqué des radios pour être en contact avec d’autres ONG et c’est ce qui nous a sauvé la vie quand on a été attaqué La Croix Rouge louait en brousse des maisons à 4500$ par mois et payait 100 gardes du corps à 100$ par mois. C’est le système obligatoire pour travailler là-bas. L’aide humanitaire a apporté une grande richesse aux personnes qui étaient déjà fortunées en Somalie." A mon retour, je suis allé à Bruxelles pour dire au bailleur de fonds que ce n’était pas possible de travailler là-bas, qu’il fallait arrêter tous les projets en Somalie, que c’était un gouffre financier, que ça ne servait à rien et que les Somaliens concernés par le projet de développement de la pêche nous voyaient seulement comme une tirelire.

greenpeace.org/fr/nos-oceans/peche-pirate

L’ONU estime que la Somalie perd chaque année 300 millions de dollars US au profit des braconniers des mer

http://www.peche-dev.org/spip.php?article591

Plus de 2 ans après l’annonce officielle de plans de régulation de la pêche dans les eaux somaliennes, des chalutiers continuent de pêcher illégalement et les pêcheurs de souffrir de leurs attaques et de la baisse de leurs ressources. "On n’est pas seulement privés de poisson, mais nos vies elles-mêmes sont en danger". Les pêcheurs ne peuvent pas lutter contre les chalutiers pêchant illégalement, ou les bateaux déversant des déchets toxiques ou nucléaires, sans être taxés de pirates par les forces militaires qui patrouillent dans leurs eaux.

http://inde.aujourdhuilemonde.com/un-bateau-de-peche-indien-saisi-par-des-pirates-somaliens Un bateau de pêche indien saisi par des pirates somaliens 13/01/2011 | AFP. Des pirates somaliens ont saisi un navire indien transportant 14 pêcheurs au large des côtes d’Oman, a annoncé mercredi un porte-parole de la marine indienne. Ce porte-parole, P.B.S. Satish, a précisé à l’AFP que le petit voilier Al Musa, qui avait appareillé de la côte de l’Etat de Gujarat à destination du Golfe, a été saisi par des pirates dimanche.

http://www.dailymotion.com/video/xa3nom_somalie-zone-de-peche-illegale-et-p_news séries de vidéos

http://www.mecanopolis.org/?p=22093

UN DES SITES LES PLUS INTERESSANTS

Lorsque le gouvernement somalien s’effondra, en 1991, les intérêts étrangers saisirent l’occasion pour entreprendre le pillage des richesses alimentaires marines de la nation et faire de ses eaux échappant à toute surveillance la décharge des déchets nucléaires et toxiques.

Selon le Groupe de travail en haute mer (HSTF, sigle en anglais), en 2005, plus de huit cent bateaux de pêche [IUU] opéraient dans les eaux somaliennes, tirant profit de l’incapacité dans laquelle se trouvait le pays de surveiller ses eaux et ses zones de pêche. Les bateaux IUU puisent chaque année dans les eaux somaliennes des fruits de mer et des poissons pour une valeur globale de 450 millions de dollars : ils privent ainsi la population somalienne, l’une des plus pauvres du monde, d’une source inestimable de protéines et ruinent les pêcheurs, privés de leur gagne-pain.

Dès le début des années 90, on enregistrait des réclamations concernant le largage de déchets toxiques et la pêche illégale, mais il a fallu que le tsunami dévaste le pays, en 2004, pour qu’apparaissent les pièces à conviction [1]. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que le tsunami a poussé des conteneurs oxydés, pleins de déchets toxiques, jusqu’aux terres du Puntland, dans le nord de la Somalie.

L’ONU a trahi ses propres principes et fait la sourde oreille aux demandes somaliennes et internationales pour mettre un terme à la dévastation ininterrompue des ressources marines somaliennes et à la décharge de déchets toxiques. Ces violations ont également été ignorées par les autorités maritimes de la région.

Tel est le contexte dans lequel ont surgi ceux qu’on a appelés les « pirates »

On s’accorde à dire que dans un premier temps, ce sont de simples pêcheurs somaliens qui ont pris leur canot à moteur pour tenter de dissuader les incursions de bateaux qui déchargeaient leurs déchets et pêchaient à la traîne, ou au moins leur faire payer un « impôt ». Ils s’étaient eux-mêmes donnés le titre de « Gardes-côtes volontaires de Somalie »

Un des leaders des pirates, Sugule Ali, a expliqué pour sa part qu’il se proposait de «  mettre fin à la pêche illégale et au largage de déchets dans nos eaux…

Nous ne nous considérons pas comme des bandits de la mer. Nous considérons que les bandits, ce sont eux, ceux qui pêchent, déversent des déchets illégalement et portent des armes dans nos eaux nationales. »

Les voix des pays exigeant en chœur le durcissement de l’action internationale ont obtenu que des forces navales multinationales et unilatérales se hâtent d’envahir les eaux somaliennes et prennent le contrôle. Le Conseil de sécurité de l’ONU (certains de ses membres pourraient fort bien avoir des motifs cachés pour protéger indirectement leurs flottes de pêches illégales en eaux somaliennes) a approuvé les résolutions 1816, en juin 2008, et 1868, en octobre 2008, qui «  invitent les Etats favorables à la sécurité des activités maritimes à participer activement à la lutte contre la piraterie en haute mer, au large de la Somalie, notamment en déployant leurs bateaux de guerre et leur aviation militaire… »

L’OTAN et l’Union européenne ont également donné des ordres en ce sens. La Russie, le Japon, l’Inde, la Malaisie, Égypte et le Yémen se sont joints à la bataille, aux côtés d’un nombre croissant de pays.

Les marines de guerre du monde —plus de 40 navires de guerre dont dix asiatiques, arabes et africains, et les autres de nations de l’OTAN et de l’Union européenne— livrent une véritable chasse aux pêcheurs-pirates somaliens et ne se soucient guère de savoir si leurs cibles repérées en eaux somaliennes pratiquent la pêche, tout simplement, ou la piraterie. Les diverses réunions du Groupe international de contact pour la Somalie (ICGS, sigle en anglais) sont continuellement l’occasion de stigmatiser les pêcheurs somaliens et d’inviter ses membres à lancer des expéditions punitives, sans qu’il y soit jamais question des violations commises par leurs propres flottes.

Tandis que ces pays se réunissaient à nouveau à Rome, le 10 juin 2009, la communauté de la ville côtière somalienne de Las Khorey a retenu une barge italienne et deux bateaux égyptiens pleins à craquer de poisson capturé illégalement en eaux somaliennes. La barge acheminait deux énormes réservoirs dont on soupçonne qu’ils contenaient des déchets toxiques ou nucléaires. La communauté de Las Khorey a invité les experts internationaux à venir enquêter sur place, mais n’ont toujours pas reçu de réponse. La Marine indienne a coulé un bateau de pêche par erreur

Par AFP, publié le 26/11/2008 à 10:31

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-marine-indienne-a-coule-un-bateau-de-peche-par-erreur_712047.html La Marine indienne avait indiqué la semaine dernière qu’elle avait coulé un « navire mère » des pirates somaliens... Il s’agissait en fait d’un chalutier thaïlandais, rectifie ce mercredi le Bureau maritime international.

Le Bureau maritime international (BMI) a concédé mercredi qu’une frégate indienne avait coulé par erreur un bateau de pêche thaïlandais, l’ayant confondu avec un « navire mère » des pirates somaliens.

Le navire détruit était en fait un bateau de pêche thaïlandais capturé par des pirates au large du Yémen le 18 novembre, a indiqué Noël Choong, directeur du Centre d’observation de la piraterie du BMI basé à Kuala Lumpur.


http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche10/12505_selection-de-news.html

Sélection de news régionales
Les nouvelles d’Addis
8 octobre 2010


Somalie  : Transformer les pirates en pêcheurs, c’est le projet espagnol pour la Somalie

En clôture de la réunion à Madrid du Groupe international de contact pour la Somalie, soutenu par l’ONU, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a annoncé que son pays souhaitait soutenir le développement de la pêche en Somalie afin de réduire la piraterie qui y sévit.

Les nouvelles d’Addis COLETTE DELSOL Paris, 8 octobre 2010

L’Espagne, forte de sa tradition de pêche, va apporter son soutien en matière de formation et verser trois millions d’euros à la Somalie pour la restauration de ce secteur autrefois très important pour l’économie somalienne.

On peut estimer que ce ne serait que justice que les grandes puissances de pêche apportent leur soutien à la pêche somalienne. En effet, nombreux sont les Somaliens à estimer que si la piraterie s’est développée au large de leurs côtes, cela est précisément dû au pillage des ressources halieutiques de la Somalie par les navires-usines des pays occidentaux qui a anéanti la pêche artisanale somalienne.

Reste à savoir si d’hypothétiques revenus de la pêche pourront faire oublier aux pirates les rançons astronomiques qu’ils obtiennent des propriétaires des navires détournés.

Les compagnies d’assurance n’ont pas de doute à ce sujet, puisqu’elles envisagent de créer des flottes privées pour assurer la sécurité des navires qui croisent au large des côtes somaliennes ; un complément à la déjà très conséquente armada internationale dédiée à la lutte contre la piraterie somalienne. Restera-t-il encore des zones de pêche sûres pour les futurs (anciens ?) pêcheurs somaliens ? - CD

Ouf 


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