@ Catherine Segurane
Pourriez me dire ce qu’apporterait l’armée dans nos banlieues ? Savez vous seulement que les opérations de guerre diffèrent totalement de celles du maintien de l’ordre ?
Est ce uniquement parce que les militaires ont des plus gros flingues, que cela devrait résoudre le problème ?
Ou alors, il faut raser directement des zones entières ? Je n’ose imaginer, le militaire de base, effectuant sa ronde, voyant une ombre, déclamant les 3 sommations d’usage, puis lachant une rafale de 3, découvrant une mamie déchiquetée. Elle descendait sa poubelle, un peu dure de la feuille, elle n’a pas entendu le « qui va la ? ». Quelle belle sécurité que voilà. Et oui, au milieu de vos quartiers que vous voudriez voir quadrillés, martialisés, il existe des gens de base, honnêtes. Il y en a même plein, la majorité, même que des fois, ils ont des casquettes à l’envers, un jean trop bas, et y parle sakom..
En monde militaire, on appelle cela des dommages collatéraux.
Est ce acceptable ?
Croisez vous ces militaires sur Paris, censés nous défendre, parce que vigipirate est rouge cramoisi depuis 5 ans au moins. Au début, leur famas était garni du chargeur feuillette, (chargeur de défilé, aucune balle possible, si ce n’est à blanc). Bref la seul possibilité de tuer quelqu’un avec cette arme, aurait été de lui taper dessus.
Depuis, les patrouilles s’effectuent avec un vrai chargeur, mais je ne le peux l’imaginer plein. Quel risque !!! Imaginons la moindre bavure ou coup de folie, le famas crache ses 25 balles du chargeur à la vitesse théorique de 1000 coups/min, soit moins de 2 secondes pour vider l’entièreté du chargeur. Vous imaginez les dégâts sur un quai de RER ? Même le binôme ne pourrait abattre le furieux dans un délai raisonnable.
Cela vous excite de penser des militaires rossant à la rangers l’affreux métèque incivique ? Pensez aux dégâts que cela pourraient apporter, sans compter la perte d’une arme, pour de vrai, chargée.
Fantasmez madame sur l’armée de France, criant « Montjoie » sur les hordes sarrazins, mais le remède serait pire que le mal.
Ne vous en déplaise.