Vous écrivez : « Il en va aussi de sa cohérence intellectuelle…
Il en irait plutôt de son intégrité intellectuelle !
Il a même utilisé, durant cette même émission, la sempiternelle et antédiluvienne phrase des économistes tenants de l’économisme, de l’économie pour l’économie, de l’économie mathématique qui se regarde technoscientifiquement le nombril : « Toute chose par ailleurs étant égale…
Le problème c’est que, interactions complexes et dynamiques obligent, dans un système complexe comme l’économie : elles ne le sont jamais !
Si une chose est naturelle en économie c’est uniquement l’inflation, mais pour toute naturelle qu’elle soit, elle doit tout de même être maîtrisée ; le problème c’est qu’elle est bien plus que maîtrisée, elle est totalement brisée et c’est un vrai problème économique car nous ne pourrons pas relancer, même par une inflation maîtrisée comme tentent de le faire les Américains.
La Théorie de l’Equilibre Général en économie a volée en éclat sous les coups de boutoirs de l’économie financière ; en fait il n’y a plus de théorie économique : il n’y a que des pratique systémiques qui quand elles ne se combattent pas, s’ignorent totalement !
Il y a belle lurette que nous ne faisons plus de l’économie, si tant est qu’on en ait réellement fait un jour ; nous ne faisons que du capitalisme, et, qui plus est : exclusivement du capitalisme financier ! Une économie financière mondialisée quasi virtuelle, basée sur de la cavalerie financière entre établissement financiers, qui fait près de 15 fois le poids de l’économie réelle. Une cavalerie financière qui est condamnée, et à raison par la pratique bancaire, bien sûr si elle est pratiquée par des petites et moyennes entreprises, mais pas par de grands groupes financiers !
Faites ce que je dis … mais ne faites pas ce que je fais !