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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Les véritables causes de la famine en Somalie


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 15 août 2011 09:59

Ces malheureuses gens ne meurent pas de famine (effet) mais de l’incompétence de leurs gouvernants ! (cause) incapables de mesures adéquates face à une sécheresse.

Effectivement, la famine comme conséquence de la sécheresse s’explique parfaitement, hélas, par l’incompétence des gouvernants africains renforcée par celle des pays bailleurs de fonds d’Aide Publique au Développement (APD) (Économique ?), tous incapables d’anticipation des crises alimentaires (malgré les très coûteux et inutiles Stocks Nationaux de Sécurité) et qui, chaque année, gaspillent l’APD dans des programmes et des projets de Sécurité Alimentaire parfaitement ineptes.

Herman van Rompuy, José-Manuel Barroso, Andris Piebalgs et leurs subordonnés sont incompétents ! ! !...


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Exemple d’incompétence & de manque d’esprit d’anticipation :


Quote
Nairobi, 21 février 2011 (IRIN)
 – (Extraits) 
Depuis novembre, les pays d’Afrique de l’est ont enregistré des conditions de sécheresse sévère, qui vont probablement empirer durant les prochains mois. Selon des données publiées récemment par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les répercussions météorologiques de La Niña en sont largement responsables. (…)
Unquote

La catastrophe humanitaire (famine) qui se profile dans la Corne de l’Afrique a pour origine une sécheresse, qui peut durer plusieurs années, provoquée par le phénomène climatique « La Niña ».

Cette sécheresse détruit les récoltes de produits vivriers et le bétail.

Les agriculteurs et les éleveurs se trouvent donc en situation de sinistrés économiques et doivent être secourus en tant que tels par la solidarité nationale ou/et internationale si la première est défaillante. Ces secours doivent inclure une aide alimentaire conjoncturelle gratuite ainsi qu’une aide structurelle, également gratuite, pour reconstruire leur outil de production sinistré (semences, intrants, bétail, etc.).

Selon le credo des bailleurs de fonds d’aide au développement, normalement, les autorités politiques des pays sinistrés doivent détenir des Stocks Nationaux de Sécurité constitués de céréales ou/et de fonds financiers disponibles pour importer, en urgence, les produits alimentaires nécessaires aux distributions gratuites d’aliments en faveur des agriculteurs et éleveurs sinistrés avant que ne se déclare la famine.

Si l’on peut comprendre que cela ne fonctionne pas en Somalie du fait de la guerre civile, il est plus difficile de comprendre l’impéritie des gouvernements du Kénya et d’Éthiopie.

Bien évidemment, les secours aux sinistrés économiques doivent être mis en oeuvre en anticipation des dégâts provoqués par le phénomène climatique.

Ce n’est manifestement pas le cas puisque ces dégâts sont « déjà » évidents en la personne des enfants fortement malnutris.

Qui est donc responsable de cette carence, de cette incapacité d’anticipation de la crise ?..


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