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Commentaire de Ariane Walter

sur La planète des singes : c'est de la bombe !


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Ariane Walter Ariane Walter 15 août 2011 14:26

je vous remercie Kinini de cette étude du « style », vaste et grave sujet.

la simplicité et le naturel sont classiques. « Dire le plus avec le moins d’effets ».
J’ai une grande admiration pour la littérature du 17ème siècle. Pour cette phrase de pascal :
« Excusez-moi, je n’ai pas eu le temps de faire plus court ».
car sans cesse , il faut alléger pour avoir plus de vivacité.

le naturel vient peut-être de mon goût pour l’écriture dramatique. un personnage qui prend la parole avec passion doit coller au plus près des émotions et le rythme est porté par s sensibilité. Que ressens-tu au moment où tu parles Où tu écris ? Ecrire, c’est un peu jouer sa peau, d’une certaine façon, c’est une manière de courir en ligne droite vers quelqu’un . Il faut convaincre.

Vous connaissez sans doute le « paradoxe du comédien » de Diderot où il parle des comédiens qui jouent « à chaud » en ressentant les émotions " ou à froid, en pensant à leurs problèmes domestiques.

En ce qui me concerne et je ne suis pas la seule, j’écris à chaud, voilà pourquoi l’écriture m’épuise, et ce, d’autant plus qu’elle paraît aisée.

En fait le premier jet va son train et ce qui est fatigant c’est de reprendre dix ou vingt fois en ressentant les mêmes émotions.

merci de votre tendre et gentille analyse. je comprends ce que vous voulez dire. C’est beaucoup.


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