« Faire défaut » ce n’est pas ne plus pouvoir payer une échéance comme pour un particulier , c’est simplement demander à son banquier de rééchelonner sa dette par exemple ( ce qui est bien sûr le cas de la Grèce...) , de demander des délais ou de modifier simplement la place d’une virgule dans le « contrat » initial....Le banquier doit alors déprécier dans ses « comptes » les divers dettes de l’emprunteur et en tenir compte pour ses filiales opérant dans le pays en question . Les Banques françaises , dit-on , ont une cinquantaine de milliards concernés par les problèmes Grecs , or , semble t’il , cela n’apparaît pas clairement dans leurs bilans....d’où l’inquiétude ou la méfiance des marchés à leur égard ( Société Générale , Crédit Agricole...). Soutenir la Grèce , afin d’éviter que le défaut réel ne devienne officiel , c’est pour l’Etat français d’abord protéger ses banques...
A mon avis , on ferait un grand pas vers la solution de nos problèmes financiers actuels en réformant profondément notre système bancaire dans son ensemble , en le « moralisant » et en le taxant comme il se doit mais cela passe presque automatiquement par une sortie de l’Euro. On remarquera que dans les faits c’est le contraire de ce nous faisons...