- 27 avril 1988 : Jean-Pierre Elkabbach
- 21 novembre 1988 : André Fontaine, directeur de publication du Monde, le journaliste Alain Rollat et le docteur Jean-Maurice Demarquet sont solidairement condamnés 78, par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, à verser 20 000 francs de dommages-intérêts à Jean-Marie Le Pen pour « diffamation et atteinte à la mémoire d’un mort »
(Hubert Lambert, qui avait légué ses biens au président du FN), la cour
faisant référence à un article publié le 16 octobre 1985 par le
quotidien.
- 21 novembre 1988 : un autre arrêt de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris78 condamne, pour deux diffamations parues le 16 octobre 1985 dans les colonnes de Libération, 1°) Serge July, directeur de publication, et le journaliste Jean-Michel Helvig à verser solidairement 2 000 francs de dommages-intérêts à Jean-Marie Le Pen, 2°) Serge July et la journaliste Annette Lévy-Willard à verser solidairement 6 000 francs de dommages-intérêts à Jean-Marie Le Pen.
- 21 juin 1989 : autre condamnation de Michel Polac
- 21 octobre 1989 : Jean-Jacques Servan-Schreiber
- 25 octobre 1989 : la 11e chambre de la cour d’appel de Paris condamne André Hochschiller dit André Carrel, directeur de publication de L’Humanité
et René Vautier pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen, en raison de
la publication par le journal, le 29 septembre 1987, sous la plume de
M. Vautier, d’un article titré « L’homme aux mains sanglantes », mettant
en cause M. Le Pen en sa qualité d’officier parachutiste de l’Armée
française, pendant la guerre d’Algérie. La cour d’appel confirmait par
cet arrêt un jugement de la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris en date du 14 décembre 198879.
- 7 novembre 1989 : Roger Fressoz
- 12 février 1990 : autre condamnation de Jean-François Kahn
- 27 juin 1990 : autre condamnation de Roger Fressoz
- 11 juillet 1990 : Alain Ayache
- 11 octobre 1990 : MRAP
- 17 octobre 1990 : la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris condamne Bernard-Henri Lévy
à 1°) 10 000 francs d’amende, 2°) à verser des sommes de 50 000 francs à
Jean-Marie Le Pen et 30 000 francs au Front national, pour
« diffamation » et « injure », 3°) aux frais de publication judiciaire
dans 3 journaux. Il était notamment reproché à Bernard-Henri Lévy
d’avoir, à la télévision, traité Jean-Marie Le Pen de « voyou » et de
« tortionnaire », qui serait « entouré de voyous ». L’arrêt sera
partiellement infirmé par la cour d’appel en 199180.
- 14 novembre 1990 : Philippe Amaury
- 28 novembre 1990 : Costa-Gavras
- 14 juin 1991 : autre condamnation de Jean-François Kahn
- 31 octobre 1991 : la 11e chambre de la cour d’appel de Paris révise une grande part de l’arrêt du 17 octobre 1990 rendu par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La plainte du Front national contre Bernard-Henri Lévy
est déclarée irrecevable, tandis que Jean-Marie Le Pen est débouté pour
l’incrimination contre le mot « tortionnaire » et que ses reproches sur
le reste sont fortement minimisés. La cour retient la qualification
d’« injure » et condamne BHL : 1°) 5 000 francs d’amende, 2°) à verser
une somme de 10 000 francs à Jean-Marie Le Pen, 3°) aux frais de
publication judiciaire dans 2 journaux80.
- 22 octobre 2007, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté les requêtes, fondées sur les articles 6§1 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, de Mathieu Lindon et de son éditeur (condamnés respectivement pour complicité de diffamation et diffamation81) et de Serge July (condamné, pour diffamation, comme directeur de publication de Libération, qui avait publié des passages du livre.
Oui,
je vous le concède la pilule vous est difficile à avaler surtout, qui
plus est, manquent à l’appel les victoires qu’il a obtenues depuis
2007... !!!
Monsieur Jean-Marie Le PEN, aura marqué le monde politique de notre
pays bien plus qu’un Chirac ou autre Sarkozy et je ne parle même pas des
élus socialistes tellement leurs insignifiance n’aura eu pour égale que
leurs incompétences... !!!