http://www.europrofem.org/contri/2_07_fr/fr-masc/02fr_mas.htm
http://www.ladominationmasculine.net/themes/42-masculinisme/148-masculinisme-origines.html
A la fin du XIXème siècle, aux Etats-Unis, en quelques
années, les hommes qui se composaient à 90% de travailleurs indépendants
(artisans, commerçants, agriculteurs) ne le sont plus qu’à 35% en raison de
l’industrialisation.
La machine a fait son apparition, rendant moins nécessaire
la force physique. « Pour revaloriser la masculinité viriliste, des
hommes mettent sur pied des associations pour garçons, comme les scouts.
Certains prétendent que l’habileté mécanique est un attribut masculin,
justifiant ainsi l’exclusion des femmes des emplois en manufactures. »
(Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, « Qu’est-ce que le masculinisme », in Le
Mouvement masculiniste au Québec, éditions Remue Ménage.)
L’Europe est aussi traversée par des discours sur une
prétendue crise de la masculinité mais la première guerre mondiale puis le
nazisme remettront au goût du jour l’exaltation de la masculinité ostentatoire.
Au XXème siècle
C’est dans les années 80 que ces mouvements refont surface,
à la faveur de l’émergence du conservatisme à la Thatcher ou Reagan d’une part,
et d’autre part en réaction à la transformation de la société où les femmes
obtiennent plus de liberté.
Il s’agit bien d’une réaction d’une classe qui perd du
pouvoir sur une autre, et que l’on pourrait comparer à la réaction de blancs
américains lors de l’abolition de lois raciales.
Le psychologue Guy Corneau.
En 1989, le québécois Guy Corneau publie un ouvrage à succès
(actuellement recommandé dans certaines écoles pour travailleurs sociaux en
Belgique par exemple), « Père manquant, fils manqué » où il
dénonce la mère devenue dominante et castratrice « qui s’ingénie à
briser la masculinité du fils au moyen de gestes et d’arguments souvent
violents. » Il s’agit à travers tout le livre de revaloriser une
virilité perdue
tous les sites disent la même chose l’hominisme où
le masculinaisme a une origine nazie..extreme droite ben oui le
norvégien avait les mêmes délires