Cela fait des années que les analystes lucides le clament sur tous les tons ; d’Allais à Chomsky, en passant par Stiglitz, Naomi Klein, et tant d’autres ; la privatisation de création de la monnaie est L’ARNAQUE du XXème siècle, qui a permis une progressive privatisation du monde, et la mainmise des mafias financières et des usuriers sur la planète.
Les hommes politiques, évidemment, le savent parfaitement ; pourtant, aucun des partis dits « de gouvernement » ne l’inclut dans son programme, alors que ce serait extrêmement facile à réaliser.
Ne serait-ce qu’en Europe, il suffirait d’un vote au Parlement Européen (élu), pour que la mesure entre en effet immédiatement ; ainsi que la taxation sur les transactions financières ; mais pas une taxe ridicule du genre 0,0 et des broutilles ; une taxe d’au moins 5% ; qui permettrait largement de renflouer les dettes de tous les pays européens, et qui laisserait quand même 95% à tous les usuriers, spéculateurs, et mafieux des bourses et des « marchés » de merde, pour se gaver sur le dos des citoyens.
La dette des états, largement payée par les intérêts versés depuis bientôt 40 ans aux usuriers mafieux, doit être annulée, la création monétaire remise aux banques centrales qui doivent pouvoir prêter aux états sans intérêt ; la création ex-nihilo interdite aux banques privées et d’affaires, les banques en faillite doivent être saisies, et celles qui subsistent ne prêter que sur leurs fonds propres, ou en empruntant aux banques centrales AVEC INTÉRÊTS (et pas 1% ; mais les taux d’intérêt appliqués actuellement aux états).
Tout ceci est d’une telle évidence, s’impose tellement urgemment, qu’il faut virer tous les politicards qui ne préconisent pas ces mesures.
Et ilo ne s’agit pas de se replier sur soi, en quittant l’UE, ni l’€uro (le remède, sans rien changer d’autre, serait pire que le mal ; dévaluation qui coûterait le plus cher aux plus défavorisés) ; mais bien dans le cadre de l’Union Européenne remodelée, où c’est au PARLEMENT (et non à la Commission, non élue) de faire voter les lois qui renforceront la zone européenne, et l’€uro, au bénéfice des citoyens, en s’attaquant aux usuriers de tous bords.
Il y a plus qu’urgence, et ces solutions ne seront appliquées que si l’ensemble des citoyens européens, solidaires, exerce une pression constante sur les gouvernements et les élus.
Pas de repli nationaliste, mais une Europe confédérée, retrouvant sa création monétaire, annulant les dettes, et enclenchant un processus de lutte réelle contre les mafias financières néolibérales.
Outre le soutien aux mouvements légitimes de tous les peuples européens INDIGNéS, que chacun s’en souvienne aux approches des élections ; le peuple doit faire entendre sa voix, pour faire valoir ses droits.
Mobilisation, solidarité, révolte.