Fichtre, me voila bien embarrassé : je suis à la fois d’accord avec Franc et Lorelei.

Je commencerais juste par rappeler que souvent « L’un n’empêche pas l’autre ».
Certes la gravité de le situation financière (par exemple) est également un problème majeur mais cela ne change rien à la gravité de celui de la pédophilie. Si vos deux gamins sont malades, vous soignez d’abord le plus atteint puis l’autre ou vous essayer de vous préoccuper au mieux des deux ?

De plus, Franc à raison de souligner le fait que les violeur sont aussi victimes ou malades. Ceci dit ... Il y a 4-5 ans (de mémoire) un violeur récidiviste sous castration chimique est rentré de lui-même dans un commissariat en demandant qu’on l’arrête car il sentait que malgré son traitement il n’allait pas tarder à recommencer. Chapeau bas ... Mais c’est un cas extraordinaire !

Perso je fais une énorme distinction entre un « faux pas » quel qu’il soit et la façon dont il est ensuite assumé.
Postulat : un mec perds le contrôle de son véhicule (peut importe pour quoi) et blesse mon môme ... Bien sûr, ne serait-ce que par frayeur, ma colère va être immense mais je vais pouvoir entendre que l’erreur est humaine. En revanche, ce que je ne pourrait pas pardonner ce serait d’apprendre que le mec est un épileptique chronique qui à pris le volant en connaissance de cause ou bien que juste après l’accident il a pris la fuite.

La ou je rejoins Lorelei, mais sans m’en tenir là, c’est qu’il ne faut pas perdre de vue les dégâts bien concrets et présents occasionnés. Alors oui malheur au vaincu est une mauvaise politique mais rester sans rien faire en est une pire.
Dans quels mesures les déviants tiennent-ils compte des autres ? => Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. Tu as un « problème » ? Ok ... Mais si à côté de ça tu n’en à rien à foutre des autres, ne viens pas réclamer qu’on en ai grand chose à foutre de toi ...
Dans quel mesure la société doit-elle sacrifier l’intérêt commun au nom de l’intégrité individuelle ?

C’est facile d’être « bien pensant » après coup ...
Lors d’un viol, pédophile ou autre, la victime est surprise mais inversons une seconde la problématique. Imaginez que les flics viennent vous trouver et vous disent « Nous sommes absolument sûr qu’un malade mental avéré va violer votre gamine dans 2 jours mais comme il est impossible de la protéger, le seul moyen d’empêcher le viol est de flinguer (j’exagère délibérément) le type avant. Vous avez 47h pour décider à tête reposée ... »
Vous choisissez quoi ? Argumentez votre choix ... (Vous avez 47 heures pour répondre !)

Oui le respect est fondamental. c’est même le ciment de toute société mais sa caractéristique première est d’être réciproque. De plus, encore une fois, il ne faut pas confondre gentillesse ou tolérance avec faiblesse.
Aussi, lorsque je suis amener à choisir, je vais essayer de tenir compte au mieux de tout les paramètres en les pondérant. Mais à choisir entre la peste et le choléra, au final, ma politique sera toujours celle du moindre mal. (sans jeu de mot.)