>>> Message « privé » - Désolé <<<

Lorelei ... (Pas taper !)

Je suis globalement assez d’accord avec toi et admire la force de tes engagements, qualité au combien rare de nos jours ! Un conseil étant toujours toujours bon à prendre, il est par conséquent toujours bon à donner. Après libre à toi d’en faire ce que tu veux. Si je devais émettre un avis sur toi je dirai de toi qu’en plus de la vertu précitée, tu est droite et juste mais malheureusement emportée. Plus exactement, sur les points les plus touchants ta sensibilité exacerbée (ce qui est là encore est tout à ton honneur mais je ne vais digresser, nous avons la même opinion) t’amène à t’enflammer et ainsi à t’aveugle sur une notion que, -ô surprise !- j’ai citée plus haut en la mettant en gras : la pondération. Pondération qui sert à trouver un juste milieu ...
Par exemple : je prône la castration chirurgicale « totale » ! Plutôt radical, non ? Mais non par barbarie, rancœur ou sadisme mais tout simplement parce que la castration chimique a démontrer ses limites insuffisantes. Toujours dans l’esprit de juste milieu on peut également envisager la castration chimique dans un premier temps et si elle ne s’avère pas suffisamment sûre, passer à ce moment là à la version bistouri.

J’ai revendiqué les propos de Franc « J’applique la loi du talion, ni plus ni moins ».
Ma façon d’appliquer concretement cette loi est de faire ce qui est nécessaire et suffisant et ce sans états d’âme (sans rancœur ni vengeance mais également sans faiblesse ni pitié) et en mon âme et conscience, c’est à dire pas forcément ce que je voudrais mais ce qui me semble juste, honnête et constructif.

Aussi, toujours à propos de la pondération ...
As tu remarqué que je n’ai jamais relevé les propos lachistes, pardon : laxistes, prônant une quelconque impunité sous prétexte de victimisation ? Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai rien à y dire. Pour moi la question est entendue dès le départ : problême = solution, menace = défense. Point barre. Je ne juge pas les gens, je juge les faits et ce, sans connotation morale. Ma morale je la réserve pour MES décisions que J’assume. Il y un pépin ? C’est sa solution qui m’intéresse, pas de savoir qui est responsable. Et bien sur, le moindre bon sens veut que l’on fasse ce qu’il faut pour que le problème ne se présente plus ! mais pas à n’importe quel prix ... Il ne faut pas que le remède soit pire que le mal.

UN gosse c’est fait violé ? Désolé mais ça arrive. Il n’y a pas mort d’homme.
Un gosse est violé toute les heures ? Désolé mais c’est inacceptable. Et si il faut casser du petit bois pour que ça cesse et bien du petit bois sera cassé. Et si il faut employer des grands moyens, et bien tant que dans ces effets le remède n’est pas pire que le mal, on emploi les grands moyens.

Alors si je suis d’accord sur le fais de qualifier les déviant de ’monstres« , je réfute le terme »nazis" pour une raison toute simple : les nazis avais choisis activement ou passivement (i.e. accepté) de l’être alors que la majorité des déviants n’a pas choisis de l’être.
Les empêcher de nuire ? Ben oui ; cela coule de source. Et je ne vois même pas en quoi il faudrait se poser cette question.
Mais de la à les froisser et les jeter à la corbeille comme d’immondes prospectus ... ne crois-tu pas que, passée la colère (qui est mauvaise conseillère), il y a un juste milieu à trouver et à appliquer ?

Lorelei ... Dis ... Honnêtement, entre nous, sous ta rage et ta juste colère n’y a-t-il pas aussi un peu de compassion pour eux ? Ne serais-tu pas en train de nous dire que quelpart tu souffres aussi pour eux ? Que tu leur en veux de te faire mal à ce point que tu ne peux plus faire autre chose que les haïr ? Que tu leur en veux d’être à ce point ignobles qu’il devient au dessus de tes force de discerner chez eux ce qui leur reste d’humanité ? Qu’une part de cette colère vient justement du fait qu’il ne te laisse même plus de prise pour leur trouver une quelconque circonstance atténuante ?
Pourtant Franc à raison : pour la plupart d’entre eux ils sont aussi (partiellement, donc) victimes. Même si cela ne change rien aux conséquences de leurs actes ni ne les dédouanes complètement.

Enfin, si je puis me permettre : Bise à toi.
Le yeti.