@ Sparte : je suis en train de travailler sur la banque
libre (Salin, Séglin), mais tout ce que je lis ne me convainc pas du tout. Il y
a beaucoup de failles dans leur raisonnement et beaucoup trop d’affirmations
théologiques. Je crois que ce sont surtout des idéologues.
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Monsieur PINSOLLE : bien que vous ne répondiez pas à mes questions - dommage - voici quelques liens pour vous permettre de travailler plus facilement sur la banque libre et sur des sujets économiques selon les auteurs « libres » ( SALIN n’est pas idéologique mais moins pédagogue : il s’exprime souvent à l’Institut TURGO : vous pouvez vous faire inviter sur invitation libre )
GEORGES LANE : tout son « enseignement » , très clair ( F Guillaumat l’est moins mais il est brillant ) : http://lumiere101.com/categories/emissions/les-entretiens/georges-lane/
exemple sur la banque libre :
François Guillaumat et Georges Lane présentent le
problème qu’a créé la suppression de la liberté des contrats en matière
monétaire : la banque libre fournissait à ses utilisateurs la
quantité exacte de monnaie que ceux-ci souhaitaient détenir. Depuis, l’imposition de monopoles réglementaires par les hommes des
états, notamment sur les billets de banque, crée des surplus ou des
insuffisances qui débordent sur les marchés des autres produits, ce qui
change le pouvoir d’achat de la monnaie et surtout fausse l’ensemble
des prix, engendrant des pertes spectaculaires. Cependant, conformément à la loi des calamités, au lieu de renoncer
aux ingérences qui les avaient causées, les hommes de l’état ont pris
prétexte de ces pertes pour violer encore davantage la liberté des
contrats. → Livre : “Théorie de la banque libre”, George Selgin, Paris, Les Belles lettres, mars 1991
http://lumiere101.com/2007/12/04/la-banque-libre/
JACQUES GARRELO : également très clair, aussi professeur et qui fait très bien son boulot :
http://www.libres.org/  ; toujours au fait également : exemple son " université d’été :
Quelle crise et quelle sortie de crise - Après
l’Etat Providence - Aix en Provence, 21-24 août 2011
Le choix du thème de la 32ème UNIVERSITE D’ETE DE LA NOUVELLE ECONOMIE
a été dicté par le calendrier politique français, bien que les questions posées
soient d’intérêt universel. Dans notre pays les libéraux saisissent l’occasion
de la campagne pour rappeler l’urgence d’en finir avec l’Etat Providence,
véritable responsable de la crise passée et présente. Mais en France comme ailleurs,
les gens se demandent toujours : comment substituer l’entreprise privée et
la société civile à l’Etat Providence et la société politique ? Ne va-t-on
pas vers le chaos ou l’explosion sociale ? Les expériences menées à l’étranger
et l’analyse scientifique donnent la réponse : tout espoir est permis. Ne manque
que la volonté politique…
JEAN GILLE MALLIARAKIS
dés émissions remarquables avec ses invités
http://lumiere101.com/2011/06/30/la-regle-dor-de-lequilibre-budgetaire/
http://lumiere101.com/2010/12/29/la-faillite-parlons-en/
( les émissions de LUMIERE 101 sont enregistrables sur votre i-pod ou autre )
CHARLES GAVE -proche de MADELIN ... mais personne n’est parfait ) : un livre très formateur ( par des graphiques non orthodoxes ... qui vont étonneront ) http://www.tupeuxcourir.com/politique/charles-gave-des-lions-men%C3%A9s-par-des-%C3%A2nes/
P S tous ces libéraux avaient prévu les troubles actuels, ce qui démontrent que ce ne sont pas des libéraux au sens populaire, c’est à dire acquis au système qui détruit nos nations :
J GARELLO :
Les banques
américaines sont fragiles parce qu’elles ne peuvent pas diversifier leurs
risques. La réglementation leur interdit de constituer des réseaux géographiquement
étendus : toute alliance avec d’autres activités économiques pour former
des conglomérats est également interdite. Par comparaison, les banques
européennes sont libres.
Cependant le vice le plus grave du système américain est la garantie
des dépôts par les pouvoirs publics. Cette couverture automatique a
été exploitée sans limite par les Caisses d’Epargne américaines. A la
recherche de taux de profit spectaculaires, les Caisses ont pris des
risques insensés, et font payer la facture au système fédéral, c’est
à dire au contribuable.
Lorsque les finances sont dopées par de telles pratiques, les erreurs
d’investissement se multiplient. On sort de la logique capitaliste lorsque
l’Etat socialise le risque d’investir.
MALLIARAKIS :
Libre journal du 23 janvier 1998 dirigé exceptionnellement par François Guillaumat avec l’assistance de Raymonde Baron. Jean-Gilles Malliarakis et Georges Lane y
annoncent la crise qui va se produire effectivement dans les régimes
monopolistes [et qui se développe en ce moment face aux appels du Trésor
public parisien aux marchés financiers.] À l’époque les affaires
“sociales” étaient sous la responsabilité ministérielle de Mme Aubry…
Voilà cela fera de la doc pour tout le monde y compris mediapart