Beaucoup de nos voisins basanés ou de couleur sont des francais,
installés en France depuis 1, 2 , voir 3 générations, dont les
parents (ou eux mêmes ) se sont battus pour la France, et l’on servie,
beaucoup de leur petites mains, en travaillant dans des métiers dont
plus personne ne voulait, que cette formulation vous plaise ou vous
déplaise. L’émigration de 1955 à 1980 a en effet été le moteur d’une
immigration économique, favorisée par les employeurs et les
politiques de l’époque.
Alors pourquoi ces résultats ? Je vois deux explications
complémentaires. La première est celle qui constitue de facto le
moteur des comportements racistes, tout philosophe ou sociologue ayant
étudié la question le dira, c’est tout simplement la peur des
différences. il s’agit du classique « ces »gens là " ne sont pas comme
nous, ils ne mange pas comme nous, ne s’habille pas pareillement, etc."
Bref, c’est la question de la norme qui se pose. On trouve d’ailleurs ce
moteur du racisme dans d’autre forme de ségrégation comme celles dirigées contre les marginaux, les gitans, les homos, etc.
La seconde est politique. Depuis 10 ans, on assiste à une monté des
discours populistes de politiques qui tentent de se maintenir au pouvoir
(ou d’y accéder) en occultant leur bilan social catastrophique, en
tentant de faire
oublier que ces politiques ont baissé leur culotte devant les banquiers
et les multinationales, bref devant le pouvoir du fric. Pour cela, ils
jouent sur des rouages de l’opinion qui ne font pas honneur à l’Homme,
comme l’envie, la jalousie, et la désignation de boucs émissaires. Sarko
en tête s’est fait une spécialité de la question, suivi de près par JM
Le Pen... Ceci dit ,entre la droite extrême et l’extrême droite, il ne
peut y avoir que des affinités, sauf lorsqu’il s’agit d’aller ramasser
les voies pour les prochaines élection...
Je suis donc tout à fait d’accord avec la conclusion de Marianne sur le sujet : " En
réalité, la xénophobie apparait comme l’arbre qui cache la forêt des
frustrations sociales davantage que comme le seul symbole d’une
conversion idéologique au fascisme. Face aux difficultés, on cherche des
boucs émissaires." J’ajouterai : faute de les trouver, on nous les désigne !