Ce qui est véritablement désolant dans cette
affaire, c’est de constater qu’aujourd’hui un homme du monde –quand bien même
fut-il un cosmopolite déicide…et chacun sait ô combien en tant que fidèle de
Notre Sainte l’Eglise Catholique et Romaine, je ne goûte que fort peu leur
compagnie ou présence- ne puisse plus foutre en paix une vulgaire soubrette – a
fortiori une négresse tout juste débarquée de sa jungle natale- sans que cela
soit exposé sur la place publique, commenté par l’ordure roturière et qu’un
homme du monde – quand bien même fut-il un riche socialiste circoncis flattant les
instincts fangeux du prolétariat- finisse au tribunal pour avoir l’espace d’un
instant permit à une femme des classes
inférieures d’apprécier le délicat velouté du foutre bourgeois...nul besoin de
douter que cette nègre et sauvage soubrette jamais plus n’aura l’occasion de goûter à un
foutre de tel qualité…
De mon temps, cela ne se serait jamais passé
ainsi, la soubrette réticente aurait été -en plus d’être sévèrement battue ou
fouettée- renvoyée pronto subito…Combien de fois, ai-je ,par ce passé glorieux
où chacun savait sa place et son rang, pu donc honorer de mon supérieur membre
viril la croupe de négresses, domestiques et autres servantes sans qu’aucune
n’ose remettre en cause ce qui de par Dieu et l’Ordre naturel entre les races
et les classes était mon légitime dû…combien donc de bâtards ai-je pu ainsi
concevoir, et donc contribuer ,par quelques mouvements entrant et sortant, à l’amélioration
des races et classes inférieures ? Sans jamais en avoir été remercié, je me dois
de noter…
Mais cela est fini aujourd’hui…triste et morne monde
où l’Ordre naturel est bouleversé, renversé, oublié…où les hommes de rang
supérieur se voient voués à la vindicte de la roture ordurière…triste certes,
mais de la fange viennent-ils, à la fange retourneront-ils ! Nous, hommes du
monde, à jamais, sommes-nous voués et destinés à l’Excellence, ainsi donc, nous
pouvons nous passer de croupes inférieures aussi tentantes soient-elles, sans être
les perdants car jamais nous ne perdons…ainsi le veut l’Ordre des choses tel
que voulu par Dieu et la Nature…