Wesbter Tarpley avait mis dans le mille. Comme dirait Hannibal, le plan se déroule sans accroc (les massacres de civils ne pouvant être considérés comme des accrocs pour l’OTAN).

Sarko apparait pour ce qu’il est : un néo-cons à la solde des zuniens qui l’ont porté au pouvoir.

Respect pour Meyssan qui risque sa peau sur place, même si certaines de ses déclarations manquent parfois de vérifications.

Bon, imagnier que l’OTAN va échouer à 3 mètres du bol de Sangria est une blague. Il feront la peau de Kadhafi quel qu’en soit le prix humain. C’est décidé depuis le PNAC en 2000.

Mais imaginer que les arabes ne se vengeront pas d’une façon ou d’une autre est une autre paire de manche.

Je n’ose imaginer l’impact de cette boucherie sur les populations nord africaines 50 ans après la décolonisation.

TOTAL va gagner, mais la France est en train de liquider sa politique arabe, (raison de la nomination de Kouchner au Quai d’Orsay).

Je me demande comment Juppé vit tout ça. Il aura et la honte et le déshonneur, quand les effets collatéraux de cette aventure néo-coloniale vont donner leurs fruits empoisonnés.

Quand on ouvrira le couvercle de cette marmite nauséabonde, les effluves vont remonter aux nez des 424 députés qui ont voté cette saloperie de massacre.

La guerre en Libye aurait du être le point de clivage décisif entre la gôche et Sarko.

Au lieu de cela, on assiste à un défilé de satisfecits pour Sarko, doublé d’un appel aux eurobonds pour régler la crise financière, ce qui revient à filer le pouvoir aux technocrates et à finir le peu de démocratie qui reste à coups de pompes.

LE PS est mort de chez mort de chez mort.

Rebelotte de 1940, quand tous les pacifistes bellants de la gauche se sont retrouvés les premiers collabos.

Qui va encore pouvoir voter à gôche ?

Finalement, je préfère encore que Sarko repasse et qu’il profite pleinement des effets de sa politique desastreuse.

Une bonne occasion de lui planter un bordel total, si on arrive à déloger de leurs canapés les endettés de l’écran plasma, de la bagnole et du pavillon.