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Commentaire de hommelibre

sur DSK : Une probable relation sexuelle « non consentie » et abandon des charges...


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hommelibre hommelibre 23 août 2011 17:50

Les propos du procureur sont déformés. En page 23 du rapport, 1ère ligne sous le point C, voici ce qui est écrit (j’y reviens même si d’autres comm en parlent parce que l’absence d’un mot dans le titre de l’article change le sens des propos du procureur) :

« The relatively brief nature of encounter between the defendant and the complainant initially suggested that the sexual act was not likely consensual. »

« Initially » : il a initialement pensée à un acte « probablement » non consenti à cause de la rapidité. Initialement. Pas après. D’ailleurs la rapidité est parfois prisée dans les couples, dans des circonstances spéciales. En effet, les journaux se plantent dans la transcription du rapport ! En bon français cela veut dire qu’au début le procureur pensait à une relation non consentie à cause de sa rapidité. Point barre. La rapidité lui avait suggéré cela. Ce n’est pas une vérité démontrée, c’était so0n sentiment, qui a visiblement changé depuis.

D’autre part le procureur dément ce qui a été écrit sur le rapport médical : M. Vance conclut qu’il n’y a rien qui puisse suggérer un viol.

Enfin, voyons comment Madame Diallo a presque réussi à convaincre sur un faux viol :

« A deux reprises, le 16 et le 30 mai, Nafissatou raconte aux procureurs avoir été victime d’un viol collectif en Guinée. Le 30 mai en particulier, elle fait un récit « précis et poignant » du nombre de ses attaquants, et de la présence de sa fille de 2 ans alors, « arrachée à ses bras et jetée au sol ». Elle montre des cicatrices, qu’elle attribue à ce viol. « Les deux fois, la plaignante a raconté le viol avec beaucoup d’émotion et de conviction, écrit le procureur : elle pleurait, parlait avec hésitation, et semblait désespérée, ce que l’on pouvait comprendre »… Quelques jours plus tard, le 8 et 9 juin, Nafissatou avoue avoir « entièrement inventé cette agression ». Elle a raconté tout cela pour rester cohérente avec sa demande d’asile, où elle avait fait état de ce viol, explique-t-elle. Les procureurs vérifient et découvrent… qu’il n’est pas question de viol dans son dossier d’asile. Nafissatou Diallo explique alors qu’elle avait répété ce récit de viol avec un homme qui l’avait préparé à sa demande d’asile… Pour le procureur, il est non seulement « très significatif » que l’accusatrice ait déjà inventé un récit de viol, mais aussi qu’elle ait une telle « capacité à raconter une fiction avec une conviction totale ».



(Extrait du document du Procureur).



Troublant. Plus que troublant : édifiant. Cela ne confirme ni n’infirme évidemment une éventuelle agression. Mais cela pose un sérieux doute quant au fait de croire en ce que dit Madame Diallo. Autant de conviction dans le mensonge, « récit précis et poignant », « beaucoup d’émotion et de conviction : elle pleurait, parlait avec hésitation, et semblait désespérée ».

De fait un abandon des charges est une décision forte, pas de l’à-peu-près. Et il est argumenté. Le procureur ne peut démontrer, DSK n’a donc pas à être tenu pour coupable.


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