Sabine vous dites :
« qui a répété x fois hier soir que Diallo avait menti donc qu’on pouvait pas la croire, point barre.
Sans préciser que les mensonges ne concernaient pas ce qui c’était passé dans la chambre de dsk »
A deux reprises, le 16 et le 30 mai, Nafissatou raconte aux procureurs avoir été victime d’un viol collectif en Guinée.
Quelques jours plus tard, le 8 et 9 juin, Nafissatou avoue avoir « entièrement inventé cette agression ». Elle a raconté tout cela pour rester cohérente avec sa demande d’asile, où elle avait fait état de ce viol, explique-t-elle.
Entre mai et juillet, Nafissatou Diallo a livré aux enquêteurs pas moins de trois versions différentes de ce qu’elle avait fait, sitôt après l’agression présumée, peu après midi le 14 mai. Du 14 mai au 28 juin, et notamment devant le grand jury qui a inculpé DSK, elle raconte avoir fui la chambre de DSK aussitôt le crime perpétré et s’être réfugiée au bout du couloir du 28ème étage, où un supérieur l’a retrouvée. Le 28 juin, elle reconnaît avoir menti sur ce point.
Cela ne prouve pas qu’elle n’a pas été agressée, mais cela jette quand même un doute sur sa crédibilité, non ?