Le « puissant » n’échappe pas à la justice : la justice prononce un
non-lieu, décision forte qui existe depuis longtemps. Si après enquête
on estime qu’il n’y a pas de fondement à aller plus loin, on s’arrête. Maintenant s’il y a des procureurs spontanées ici qui connaissent mieux l’affaire ou qui ont des comptes à régler, qu’ils se fassent élire à NY.
Réclamer un procès pour qu’il y ait une décision de justice est une erreur. La décision a eu lieu. C’est le non-lieu. Pourquoi donc ne pas l’admettre ? Un non-lieu, je le répète, est une décision forte et légitime. Le sentiment que chacun en a est autre chose et tient à des raisons qui n’ont pas forément à voir avec les conclusions de l’enquête. Mais qu’on relise les conclusions de Vance. Pour qui connaît un peu la justice, elles sont accablantes pour Madame Diallo. Et pas la peine de parler de l’argent de DSK : les procès d’intention, je ne prends pas. Surtout vu le nombre de gens qui ont été sur l’enquête, y compris des noirs, des femmes, etc. Faut arrêter de fantasmer.
Pour ce qui est du comportement, la moralisation qui ressort ici n’est
guère sortie quand on a appris que Mitterrand avait deux vie. On n’a pas
fait un plat des 10’ douche comprise de Chirac.Pour DSK le rapport
médical dit peu probable un acte de violence, il n’y a pas les signes
qui vont avec. Que faut-il de plus ? Qu’il paie Nafissatou parce qu’il
est un salaud de bourgeois blanc de gauche ?
Je passe sur les exagérations qui sont habituelles ici et sur les attaques personnelle, je commence à connaître l’AgoraCircus.
L’étrangeté est de voir certaines réaction, comme si soit les hommes n’avaient qu’à la fermer, soit ils n’était jamais objet de malveillances, soit parler des violences (ici morale et judiciaire) faites aux hommes annulait celles faites aux femmes. Serait-ce que ce thème est chasse gardée ? Et bien il faut s’habituer à ce qu’on en parle.