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Commentaire de chapoutier

sur Elio Ciolini


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chapoutier 25 août 2011 00:35

Merci pour sollicitude à me remettre dans le droit chemin, mais l’association des familles des victimes ne croient pas un instant à cette nouvelle donne !



2 Agosto, dalle carte di Brescia
una nuova pista sui mandanti

I familiari : riaprire le indagini. Istanza ai magistrati

La Procura è pronta a riaprire la caccia ai mandanti della strage alla stazione. A chiedere ai magistrati di far luce sulla complessa rete in cui avrebbero operato gli autori materiali dell’attentato del 2 agosto 1980 è l’associazione dei familiari delle vittime.

L’ISTANZA DEI FAMILIARI - Una ventina di membri del consiglio direttivo ha presentato in Procura, attraverso l’avvocato Giuseppe Giampaolo, un’istanza di nuove indagini. Si tratta di una rivisitazione giudiziaria che, alla luce delle carte del processo di Brescia sulla strage di piazza della Loggia, e in base alla rilettura di procedimenti giudiziari che negli anni hanno coinvolto personaggi vicini a Valerio Fioravanti, Francesca Mambro e Luigi Ciavardini, chiede ai pm di scrivere il capitolo ancora mancante sulla strage, quello sui mandanti del più grave attentato contro civili del dopoguerra.

INCHIESTA BIS - L’istanza è confluita per ora nell’inchiesta bis nata dalle conclusioni della commissione Mitrokhin. L’indagine (contro ignoti) sulla pista palestinese è arrivata alla battute finali e, salvo colpi di scena, pare destinata all’archiviazione : terminata la traduzione delle carte di Berlino, il procuratore capo Roberto Alfonso e il pm Enrico Cieri potrebbero interrogare Ilich Ramirez Sanchez, noto come Carlos lo Sciacallo, il terrorista venezuelano che ha attribuito la strage a Cia e Mossad e che ha chiesto di essere riascoltato.

LE CARTE DI BRESCIA - La richiesta dell’associazione verrà trattata con grande attenzione dai pm che presto acquisiranno tutte le carte di Brescia (ma non solo) e in futuro potrebbero aprire un nuovo fascicolo. Gli spunti d’indagine avvalorano il contesto cristallizzato nelle sentenze, e cioè la complessa ragnatela di rapporti tra neofascisti, servizi segreti deviati, criminalità organizzata e massoneria. Ma fanno anche passi avanti nella direzione di un disegno eversivo preciso voluto da poteri occulti, portato avanti dai terroristi neri e coperto dai depistaggi, ampiamente documentati, dei servizi segreti. L’assunto da cui parte la richiesta di nuove indagini è l’inconsistenza dell’asserito spontaneismo dei Nar. Per l’associazione, i nuclei armati rivoluzionari erano in realtà inseriti in una rete molto più complessa.

NOMI « CALDI » - Uno dei contributi riguarda l’incontro, avvenuto pochi giorni prima della strage nella villa di Francesco « Ciccio » Mangiameli, leader siciliano di Terza Posizione poi assassinato in quanto testimone scomodo, tra Mambro, Fioravanti e Gaspare Cannizzo, ex funzionario regionale inserito in una loggia massonica frequentata da mafiosi. Un nome che emerge nella relazione dell’alto commissario antimafia sull’omicidio del presidente della Regione Piersanti Mattarella. Un assassinio che stando alle dichiarazioni di Massimo Ciancimino sarebbe stato ordinato dalla mafia a pezzi di criminalità romana e neofascisti come scambio di favori. Un altro nome caldo è quello di Amos Spiazzi, il generale dell’esercito prosciolto nell’inchiesta sulla Rosa dei Venti, uno dei vertici dell’Os, l’organizzazione di sicurezza dell’esercito creata per intervenire in casi di insorgenza. Non mancano poi legami tra Nar e ordinovisti, avvalorati dalle testimonianze di due persone che avrebbero saputo da personaggi legati a Massimiliano Fachini, uno dei vertici di Ordine Nuovo in Veneto, dell’imminente realizzazione della strage.

Gianluca Rotondi
04 marzo 2011



Le 2 août 1980, eut lieu dans la gare de Bologne, en Italie, l’un des attentats les plus sanguinaires des « années de plomb ». 85 morts.

On attend toujours (31 ans après…), et les parents des victimes attendent toujours de savoir qui sont les responsables de cet attentat. Le saura-t-on jamais ?

Certes, trois néo-fascistes (qui ont toujours nié) ont été condamnés : Francesca Mambro, Giusva Fioravanti e Luigi Ciavardini (depuis, ils ont d’ailleurs été libérés).

Mais voici que, 31 ans après, et alors que pas grand monde ne croit encore, en Italie, à la culpabilité de ceux qui ont été condamnés, on vient de rouvrir une piste.

Quelle piste est donc rouverte ? Voyons, un rien d’imagination…

Nous sommes en 2011. Et dans un mois, que se passe-t-il ? Dans un mois, Monsieur, la Palestine va demander à l’ONU sa reconnaissance en tant qu’Etat.

Et donc, Monsieur ? Oh ! Ce n’est certainement qu’une coïncidence, mais c’est juste le moment où, 31 ans après les faits (c’est ce qu’on appelle de la rapidité !), la Justice italienne vient de rouvrir la « piste… palestinienne » !

Selon les indiscrétions de la presse italienne, les suspects seraient (répétons : 31 ans après les faits…) deux anciens du « terrorisme rouge » allemand : Thomas Kram, qui a aujourd’hui 63 ans, e Christa Margot Frohlich, qui en a 69.

La « piste palestinienne » serait que l’attentat aurait été organisé par le Front Populaire de la Libération de la Palestine, et par Ilich Ramirez Sanchez, dit «  Carlos », actuellement emprisonné en France.

Résumons. 31 ans après les faits (des faits tragiques : une bombe qui a fait 85 morts et 200 blessés), on a eu trois « coupables », trois extrémistes néo-fascistes à mon avis fort fades, trois petits criminels de Droit commun.

Et maintenant, revoici la « piste palestinienne », juste un mois avant septembre 2011 (septembre 2011, le mois où la Palestine demande son indépendance), avec deux suspects qui ont quasiment 70 ans, comme de vulgaires ex-nazis.

Seul ennui, cette « piste palestinienne » est considérée semble-t-il comme ridicule par Paolo Bolognesi, qui est le président de l’Association «  Associazione familiari delle vittime del 2 agosto« . (Association des familiers des victimes du 2-8-1980).

Ainsi Paolo Bolognesi aurait-il appris, comme tout le monde, la nouvelle par la lecture des journaux transalpins. Une nouvelle (celle de l’inculpation des deux septuagénaires allemands) au sujet de laquelle on peut d’ailleurs nourrir des doutes, la nouvelle pour l’heure étant seulement journalistique.

Espérons qu’avant une centaine d’années, après avoir condamné trois petits néo-fascistes, et mis 31 ans à dépoussiérer la « piste palestinienne », l’on finisse par s’occuper aussi des autres « pistes ».

Ainsi, selon ce qu’affirme la presse en Italie, Carlos prétendrait que les commanditaires de l’attentat de Bologne seraient la CIA et le Mossad (les services secrets israéliens).

Naturellement, les affirmations d’un personnage comme Carlos demanderaient – y compris pour les réfuter, le cas échéant – au moins qu’on se penche sur la question.

D’autant plus – et c’est troublant – que sa thèse est plus ou moins aussi celle de Francesco Cossiga, ancien président de la République italienne (mort tout récemment, le 17 août 2010), ou encore celle de Francesco Pazienza.

Certes, ce Francesco Pazienza a été condamné pour « dépistage », mais il a toutefois encore exprimé ses thèses dans un livre paru en 1999, livre intitulé : “Il disubbidiente”.

Ce livre ( tiens ! ) est aujourd’hui impossible, ou presque, à trouver…


Couverture du livre de Francesco Pazienza


Tout ceci pour dire que l’idée que les services secrets américains et-ou israéliens puissent avoir quelque chose à voir avec l’attentat de 1980 dans la gare de Bologne, est une thèse encore à analyser, à étudier ou à démontrer, mais c’est une thèse qui circule et qui, vraie ou fausse, n’est certainement pas exclusivement celle de « Carlos ».


Corriere della Sera

31 ans après, le mystère de la gare de Bologne demeure donc entier, ce qui est inquiétant pour la célérité de la justice italienne et, tout simplement, pour la recherche de la vérité. Quelle qu’elle soit…

Il serait temps de suivre toutes les pistes


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