Il n’y a aucune origine accidentelle à la crise actuelle. Pour les capitalistes, loin d’être une surprise, elle est une catastrophe annoncée
Mais sans une classe sociale qui lui contestera le pouvoir, le capitalisme est en train de s’effondrer et de se détruire lui-même. Car c’est le principe même du capitalisme qui est mort.
C’est l’accumulation du capital qui ne peut plus fonctionner. Et ce pour une raison simple. Le mécanisme d’accumulation du capital a atteint sa limite.
Le capitalisme meurt parce qu’il a été au bout de ses possibilités. C’est son succès lui-même qui provoque sa fin. Il n’y a pas moyen d’inventer suffisamment d’investissement vu la quantité de capitaux existant dans le monde. Tous les cadeaux des Etats et des banques centrales au capital ne peuvent qu’être des palliatifs d’une durée de plus en plus limitée.
L’accumulation du capital est le but même de la société capitaliste.
C’est ce mécanisme d’accumulation qui ne fonctionne plus. Il est mort. Il a été maintenu en survie pendant un temps déjà très long par des mécanismes financiers et eux-mêmes viennent d’atteindre leurs limites.
Les guerres locales comme celles de Libye, d’Irak, celle d’Afghanistan, mais aussi de Yougoslavie sont des moyens de faire durer le système. Mais, là aussi, les limites sont atteintes.
Quel moyen aurait le système de se redresser vraiment ? Celui de détruire une très grande partie des richesses et des marchandises accumulées.
Il lui faut, pour repartir, détruire une partie de la planète comme il l’a déjà fait, dans des circonstances semblables, lors de deux guerres mondiales.
De là découle l’alternative pour les classes ouvrières et les peuples. Entre le Capital et le Travail, il y a maintenant une question de vie ou de mort. Même si la classe ouvrière ne souhaite pas consciemment se préparer au renversement définitif du système et à la fondation d’une société reposant sur la satisfaction des besoins collectifs des peuples de la planète, c’est le capitalisme lui-même qui va la contraindre à choisir. Et il ne suffira pas, d’attendre la chute du capitalisme actuel car ce qui viendra ensuite sera pire : une nouvelle période de barbarie.
Les prétendues "réformes du système« et autres »régulations" ne sont que de la poudre aux yeux.
Cet effondrement économique, qui sera suivi d’un effondrement social et politique, moral même, ne signifie pas, bien entendu, que la classe dirigeante et ses Etats vont céder la place d’eux-mêmes à une société au service des intérêts collectifs de la population.
Les « démocraties » occidentales vont montrer toute leur barbarie aux populations qui y sont le moins préparées : celles de leurs propres pays. Les dictatures, les fascismes vont revenir au goût du jour.
Il est urgent de préparer l’avant-garde aux situations à venir. Il n’y a rien de plus urgent que de comprendre la crise actuelle et ses conséquences.
Des sauveurs suprêmes, des Hitler ou des chefs civils ou militaires dictatoriaux prétendant tenir la solution, on va en voir défiler .
Nous sommes des millions de fois plus nombreux que les exploiteurs et bien plus forts que le système si nous en sommes conscients.
Mais quel parti déterminé nous amènera à la bataille et surtout à la victoire.
PS pour RB non pas en 1953
mais 1927 !
25/08 20:54 - Peretz
Il faut attendre que ça murisse encore un certain temps pour une guerre ou une révolution dans (...)
25/08 18:22 - Sancho
Le gouvernement américain dispose aujourd’hui de 73 milliards de dollars de trésorerie. (...)
25/08 16:39 - chapoutier
Il n’y a aucune origine accidentelle à la crise actuelle. Pour les capitalistes, loin (...)
25/08 16:04 - Robert Bibeau
Pour répondre à un intervenant, la révolution de Lénine a été liquidé entre 1953 - 1956 par la (...)
25/08 11:09 - FritzTheCat
En parti d’accord. C’est une des réponses qu’apporte Mullins dans « Les (...)
25/08 09:05 - JL
« Des communistes qui reculent devant un massacre ont perdu la foi dans leur »idéal". (gelone) (...)
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