La première série de résultats de CLOUD (où aucun laboratoire français ne semble avoir participé, sauf méprise de notre part) vient de paraître cette semaine dans Nature (le 25 août).
Apparemment, l’article avait été envoyé à la revue il y a presque un an (début septembre 2010) et a mis du temps à être accepté (fin juin 2011).
Voir notre article :
CERN : les données de l’expérience CLOUD
Le 28 août, RTBF (Belgique) écrit (source AFP) « CO2 : les pays émergents veulent des engagements des pays riches », évoquant la déclaration de ce jour des pays du BASIC (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde) sur la nécessité de proroger le protocole de Kyoto à l’occasion de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat. La même dépêche est reproduite par 20 minutes avec le titre « INHOTIM (Brésil) - Les pays émergents exhortent les riches à réduire leurs émissions de CO2 ». Ou encore, par Romandie News avec l’intitulé « Les pays émergents mettent Kyoto au coeur des négociations sur le climat ». Joint à un communiqué avec le titre « Durban on a pathway towards a low carbon city », l’Académie des Sciences d’Afrique du Sud vient de mettre en ligne son rapport « Towards a low carbon city. Focus on Durban ». Au même moment, Sciences et Avenir commente « Rayons cosmiques et formation des nuages : les brumes se dissipent », à propos des premiers résultats de l’expérience CLOUD (basée au CERN, Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) publiés cette semaine dans Nature (25 août) avec le titre « Role of sulphuric acid, ammonia and galactic cosmic rays in atmospheric aerosol nucleation ». Cet article fait l’objet d’une analyse de Nature News intitulée « Cloud formation may be linked to cosmic rays ». Dans des informations complémentaires au communiqué de presse du CERN, la collaboration CLOUD (Cosmics Leaving OUtdoor Droplets) précise notamment : « il est clair qu’il conviendra de réviser sensiblement le traitement de la formation des aérosols dans les modèles climatiques ». CLOUD souligne que tous les modèles actuels présupposent que la nucléation est causée exclusivement par des vapeurs nucléantes telles que l’acide sulfurique et l’ammoniac, ainsi que par de l’eau, et signale l’urgence d’identifier d’autres vapeurs nucléantes. La question étant alors de déterminer si ces nouvelles vapeurs sont d’origine naturelle ou anthropique. CLOUD rapporte également avoir « découvert que les taux naturels d’ionisation atmosphérique liés aux rayons cosmiques peuvent considérablement favoriser la nucléation ». Résultat qui pour CLOUD « laisse envisager la possibilité que les rayons cosmiques puissent aussi exercer une influence sur le climat », même si d’autres études sont nécessaires avant de pouvoir aboutir à une conclusion à ce sujet.
(...)
[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/08/28/cern-les-donnees-de-l-experience-cloud.html ]
Cordialement
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia
29/08 07:54 - Indépendance des Chercheurs
La première série de résultats de CLOUD (où aucun laboratoire français ne semble avoir (...)
28/08 16:08 - jipebe29
Les modèles numériques reposent sur diverses hypothèses du GIEC (rôle pivot du CO2, (...)
28/08 15:58 - jipebe29
Quand je lis « économie planifiée et rationnelle », cela me fait penser aux plans quinquénaux (...)
25/08 22:26 - Clem
Le projet CLOUD vient de confirmer la théorie de Svensmark : http://wattsupwiththat.com/2011/08/24/b
22/08 18:01 - Marot
22/08 15:34 - Clem
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération