Lisa, je m’autorise à embrayer sur une partie de votre commentaire qui n’a pas soulevé les foules agoravoxiennes : « ces personnages rutilants qui plombent les entreprises »
Pour une raison étrange que je n’arrive pas bien à m’expliquer, j’ai toujours voulu ne pas être fonctionnaire. Du coup, j’ai une certaine expérience du privé.
Les gens dont vous parlez, s’il savaient n’être qu’inutiles... Ce sont des nuisibles (J’ai une liste en mémoire pour le prochain comité de salut public).
Si vous saviez les montagnes que nous soulevons dans le privé pour assurer les maigres bénéfices des actionnaires malgré notre encadrement...
Tout ce qui doit se faire et ne leur apporte aucune perspective d’évolution est systématiquement saboté. Quitte à éloigner les besogneux (c’est leur mot) compétents du schéma directeur et de sa mise en œuvre. Fallait pas leur déléguer le pouvoir de décision !
Et faut les entendre causer des cadres plus dirigeants qu’eux et des actionnaires, au moment du café, à la cantine...
Si on veut être sérieux cinq minutes, on envoie les présumés gauchistes se former à la lutte des classes en prenant le café avec leur encadrement chaque midi.
Parfois, je rêve d’un monde uniquement constitué d’actionnaires et de travailleurs. A l’heure de la messagerie électronique et du portail d’entreprise, ce serait un progrès social peu onéreux, voir... rentable (suis-je assez clair ?).
Le manque de compétitivité des entreprises françaises leur est en plein imputable.
Y a-t-il des actionnaires ou des yeux d’actionnaires sur Agoravox ?
Non, parce que j’ai l’ai de plaisanter, comme çà mais il n’en est rien.
Puisque je suis condamné à travailler jusqu’à soixante-dix ans (Signé conjointement par Chirac et Jospin à Barcelone, en 2002 - Les livrables étaient pour 2010 - Il y a du retard comme sur tout grand projet - Il sera mené à terme de toute façon) je préfère être utile (et payé) tout-de-suite sans attendre de devenir inexploitable.