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Commentaire de chapoutier

sur Une « Règle d'Or » pour un résultat plombé d'avance !


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chapoutier 30 août 2011 19:26

Garnier Denis
Ainsi il apparaît que les dépenses de l’Etat sont stables et même en légère régression. Ce n’est donc pas un problème de dépenses mais un problème de recettes et d’intérêt de la dette.
Vous avez parfaitement raison ;
en 1982 les recettes de l’état s’élevaient à 22,5% du PIB national
en 2009 les recettes de l’état s’élevaient plus qu’à 15,1 % du PIB
soit rien que pour l’année 2009 une somme astronomique de 142 milliards d’euros.
SUR 10 ANS CELA FAIT 1420 MILLIARDS D’EUROS

En 1993 les dépenses de l’état représentaient 25,5 du PIB
en 2008 ces mêmes dépenses ne représentaient plus que 20% du PIB
en 2008 les interets de la dette se sont élévés à 43 milliards de dollards  

 C’est plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts que nous avons payé en 35 ans aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt.. Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées ... monnaie évidemment payante bien que créée « ex nihilo », à partir d’une simple ligne d’écriture.

Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée.

Depuis 1973 la France s’est interdite de créer la monnaie dont elle a besoin pour combler ses propres déficits, que ce soit en fonctionnement ( salaires et retraites des fonctionnaires, loyers, etc.) ou en investissements pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hopitaux, bibliothèques, etc..) mais s’est obligée à emprunter sur les marchés monétaire en émettant des obligations (bons du Trésor) sur lequel évidemment elle doit payer un intérêt à ceux qui souscrivent (40% du montant par des résidents, 60% par des non-résidents), ce qui a pour conséquence, comme nous l’avons vu plus haut, qu’au fil des années la dette s’alourdit d’un montant sensiblement égal au « déficit », qu’il faut couvrir par l’emprunt, c’est-à-dire par l’émission d’obligations nouvelles auprès du public et surtout des investisseurs institutionnels (assurances, banques, etc).


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